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Les intérêts géostratégiques retardent le dialogue inter-syrien
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 08 - 2012

Le dialogue inter-syrien étant la seule voie à même de prémunir l'Etat et le peuple de scénarios chaotiques, guerre civile et effondrement des institutions. Les intérêts géostratégiques des occidentaux dans cette partie du monde contribuent fortement à retarder les conditions pour la tenue du dialogue.
Si au début de la crise en Syrie, des erreurs dans l'appréciation politique des évènements et par conséquent dans son traitement, l'évolution rapide et la tournure qu'a pris la crise en Syrie, depuis ses débuts en mars 2011, ont révélé amplement la donne géopolitique dans le traitement de la crise de part et d'autre. L'impossibilité des membres de l'Otan à répondre favorablement à l'appel incessant du Conseil national syrien à promouvoir le scénario libyen dans le traitement de la crise en Syrie, la militarisation de la crise a été l'alternative. Par ailleurs, le double veto sino-russe au Conseil de sécurité, paralysant l'aval onusien pour toute action des pays occidentaux, à leur tête Washington susceptible de porter atteinte à la souveraineté et à l'intégrité de la Syrie a amplifié le soutien à divers niveaux aux groupes armés. Des donnes qui au cours de l'évolution de la crise en Syrie sur le plan interne et de son traitement par les acteurs régionaux et internationaux ont rythmé la mission des observateurs arabes et la sollicitude de l'organisation de Nabil Arabi de la primauté du traitement de la crise par le Conseil de sécurité. Si l'ex-médiateur onusien, Kofi Annan à travers ses entretiens au cours de sa mission avec l'ensemble des parties concernées dans la crise en Syrie, le refus des occidentaux, dont Washington à le soutenir dans ses deux propositions formulés à la veille de la tenue de la réunion de Genève l'a placé dans une impasse et de facto à démissionner de son poste. L'appel d'Annan en direction des groupes armés à «renoncer à leurs activités dans l'intérêt de la Syrie et du peuple syrien» a été traduit par l'intensification d'approvisionnement en armes et par l'envoi des djihadistes en soutien aux groupes armés en Syrie. Son appel à l'adresse de l'Iran de prendre part à la réunion de Genève du groupe de contact sur la Syrie, a été suivie de l'intensification du rôle d'Ankara militairement dans son soutien des groupes armés à ses frontières avec la Syrie. Ainsi, le diplomate Lakhdar Brahimi, successeur de Kofi Annan, au poste d'envoyé spécial pour la crise en Syrie, hérite en plus des donnes précitées, celles engendrées sur le terrain par les batailles militaires de Damas et celle en cours à Alep. L'impossibilité de voir Damas perdre le contrôle d'une partie du territoire syrien au profit des groupes armés qui se sont repliés à Alep, après leur recul notable à Damas et qui se reproduit à Alep, ouvre des perspectives du retour de la primauté du dialogue. Qu'il s'agisse du dialogue inter-syrien ou de celui devant être mener entre acteurs régionaux et internationaux qui se traduira par le contenu effectif de la mission de Lakhdar Brahimi. Le facteur temps ayant été une donne tout au long du traitement de la crise en Syrie par les occidentaux, le calendrier présidentiel américain pèse dans le retardement du dialogue voire du consensus entre acteurs régionaux et internationaux. En conséquence, les possibilités de voir l'effondrement des institutions en Syrie s'estompent notamment par l'attachement du peuple syrien à façonner lui-même son destin et son opposition à toute intervention étrangère consolide la primauté du dialogue inter-syrien sur l'action militaire. Si de son côté l'opposition syrienne de l'intérieur, dont celle que représente Haythem El-Manaa appelle à la cessation des violences de toutes les parties et affiche son opposition à l'intervention militaire étrangère, il est aussi question de sa disponibilité à prendre part à la table du dialogue inter-syrien et de son opposition de la constitution d'un gouvernement provisoire syrien à l'étranger. De son côté et à partir de la Turquie qui abrite son siège, le Conseil national syrien continue d'exiger le départ du président syrien pour le lancement de tout dialogue politique en annonçant la constitution du gouvernement syrien de transition. En déclarant à partir de Moscou que « notre position concernant le règlement de la crise était claire dès le début» le vice-ministre syrien et ministre de l'Economie a précisé aussi que «cette position insiste sur la nécessité d'aller au dialogue sans conditions préalables et que lors du processus de négociations, rien n'empêchera d'étudier toutes les questions et nous sommes prêts à examiner même cette question de démission ( allusion à l'éventuel départ du président syrien)», a souligné M. Qadri Jamil. La déviation des propos du dit responsable syrien, par des médias occidentaux et arabes, lui faisant dire que «le départ du président Al Assad est à envisager», son collègue, le ministre de l'Information M. Amrane Azobi a soutenu hier, que «le président Al-Assad ne démissionnera pas et toute discussion sur son départ est liée à la volonté du peuple syrien». Précisant plus loin dans ses propos que «les urnes sont le seul moyen par lequel le peuple exprimera son choix sur la personne qui dirigera le pays» a déclaré Amrane Azobi. Il est à rappeler que le mandat du président syrien arrive à terme en 2014. Par ailleurs dans son entretien avec le secrétaire général de l'ONU vendredi dernier, M. Lakhdar Brahimi a précisé dans le cadre de sa mission «les intérêts du peuple syrien passeront avant tout» et de préciser que «nous mettrons ses intérêts au-dessus de tout et nous tâcherons d'apporter de l'aide autant que nous pourrons, nous n'économiserons pas nos efforts». Jeudi dernier Damas a réitéré sa disponibilité à coopérer avec Lakhdar Brahimi si on tient compte des propos tenus par le vice-ministre des Affaires étrangères, Fayçal Mokdad. «Nous coopérerons sans aucun doute avec M. Brahimi comme nous avons coopéré avec les observateurs arabes et internationaux» a promis F. Mokdad. Ceci étant la tenue du sommet des non- alignés, à la fin de la semaine en cours, à Téhéran avec la participation de près de 150 pays dont la Syrie oonsistera à un débat sur la crise en Syrie dans la perspective de consentir davantage d'efforts en direction de la solution politique via le dialogue inter-syrien. Il est notamment question de propositions dans ce sens que Téhéran dévoilera au cours du sommet des non-alignés.

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