Curieuse coïncidence ! Chaque 11 septembre est fêté dans la haine. Chaque 11 septembre, on nous fournit le feuilleton suivant. Un feuilleton plein de subterfuges, justifiant toutes les mesures coercitives au nom de la lutte antiterroriste. En clair, c'est dans la continuité du Patriot Act que l'on pourrait placer cette trame romanesque du «11 septembre». Pendant qu'on y est, pourquoi pas un film épisodique sur cette événement au lieu de se ridiculiser sur la scène cinématographique en s'offrant en spectacle alors qu'on croît fournir du spectacle ? Le récent film portant atteinte à notre Prophète (QLSSSL) produit par un certain Bacile à hauteur de cinq millions de dollars fournis par une centaine de donateurs juifs n'a été en fait qu'un torchon cinématographique qui n'a rien d'original. Ce dernier respirant la haine antimusulmane à tout bout de champ avait signé et persisté notamment son œuvre en rajoutant dans une déclaration au journal Wall Street Journal : «L'Islam est un cancer.» Cette sortie en fanfare funèbre de ce Bacile tuberculeux, qui n'est pas à dissocier du coup de transe du fameux extrémiste américain Terry Jones, vient nous rappeler que ce faux dévot avait été à l'origine de la menace de brûler le Saint Coran à l'occasion du 11 septembre 2011. Provocation qui n'a pas été sans conséquences dans la mesure où elle a attisé la colère du monde musulman. Ce qui s'est traduit également par cette violence en chaîne vis-à-vis des ambassades américaines. Cela dit, qui a vraiment intérêt à déclencher de nouvelles croisades ? Pour cela, faudrait-il peut-être revisiter ce fameux 11 septembre et toutes les exactions «vindicatives» américaines qui s'en sont suivies à l'égard des pays musulmans : Afghanistan, Irak. En d'autres termes, la mort des diplomates américains en Libye vient de fournir une justification à Obama pour lâcher son équipe de Marines spécialisés dans la lutte antiterroriste en Libye. Dans pareille situation, Obama aurait dû en premier lieu évoquer une enquête afin de faire la lumière sur cette affaire, non ? Pour l'instant, contentons-nous de constater le deuil de la fameuse presse, qui s'est longtemps délectée avec la diffusion des images du lynchage de Kadhafi. Cette dernière, faisant preuve d'une complaisance malsaine, n'avait cessé à l'époque de montrer en boucle le cadavre ensanglanté du guide libyen. Face à la danse macabre des islamistes libyens avec le corps de l'ambassadeur américain Christopher Stevens. C'est l'omerta totale. Et la raison ? Images violentes !