Si les productions précédentes ont été autant abondantes que de qualité, ce qui a valu à la ville de Béni Maouche d'être une référence au point d'initier et d'organiser plusieurs fêtes à un fruit qui n'a eu de cesse d'imiter la datte et de se placer dans le label connu de deglet nour. La figue nour, disait-on, à Béni Maouche. Pour cette saison, si la production est bien dérisoire, la qualité a, quant à elle, pris aussi un sérieux coup. Cela va se répercuter sensiblement sur le coût qui avoisine déjà les 500 DA le kilogramme. Les causes en sont les grosses chaleurs dues aux incendies qui ont aussi réduit le parc de manière sensible mais qui ont aussi affecté le fruit dans son mûrissement. Ce haut lieu de la figue au relief et à la climatologie adaptés a, à travers les actions de ses arboriculteurs, toujours visé à multiplier mais aussi à améliorer la qualité. Toute la dynamique objective vise à fructifier les plantations du figuier dans toutes ses variétés, mais surtout à disposer sur place d'une unité de conditionnement. Toute une assistance technique étrangère a été acquise pour ce faire et la volonté des pouvoirs publics n'est pas, du reste, un vain mot.