«Ce colloque, organisé par le ministère de la Solidarité nationale et de la Famille, en collaboration avec la coopération technique belge, constitue la dernière étape de l'étude sur l'état des lieux de l'entrepreneuriat féminin en Algérie. Les résultats de ces travaux sont soumis pour concertation aux acteurs concernés et impliqués dans la promotion et le développement de l'entrepreneuriat féminin», a indiqué, hier, le chargé de communication du ministère de la Solidarité, M. Nouri, lors de l'ouverture de 3e Colloque international sur l'entrepreneuriat féminin en Algérie, à l'hôtel El-Djazaïr. Une rencontre à laquelle ont participé plus de deux cents participants venant de plusieurs secteurs d'activités, du mouvement associatif, de la société civile et des organisations des Nations unies. Pour M. Nouri, l'objectif du colloque est d'impliquer les acteurs dans la finalisation des recommandations et réaliser une adhésion des partenaires, ainsi que vérifier la cohérence de l'ensemble des recommandations et actions proposées, en particulier au niveau de la programmation dans le temps et de leur concordance avec les moyens humains et matériels institutionnels. Le résultat attendu est d'aboutir à des amendements, compléments et validation des recommandations proposées dans le rapport final de l'étude sur l'entrepreneuriat. Nacira Hadad, chef d'équipe et experte en entrepreneuriat, a souligné que «malgré, les différents dispositifs et mécanismes que l'Etat a mis en œuvre pour encourager et développer l'entrepreneuriat féminin en Algérie, on est toujours en retard». Elle ajoute qu'«il y a environ 6% des femmes entrepreneurs en Algérie en 2012, un taux faible par rapport au nombre élevé des femmes diplômés». Dans le même sillage, trois ateliers ont été organisées durant la journée d'hier, le premier sur «le capital humain, cette consolidation de la culture entrepreneuriale», qui se penchera sur les propositions du plan d'action concernant le développement du capital humain nécessaire à la création d'entreprises et leur expansion. «Une attention particulière sera accordée à la question du développement de la culture entrepreneuriale à travers le système éducatif et la formation professionnelle. Le deuxième atelier se penche sur le mode de gouvernance et la valorisation des dispositifs d'aide à la création d'entreprise, alors que le troisième atelier concernera les éléments du plan d'action relatif à l'interaction entre développement local et développement de l'entrepreneuriat.