Dans le cadre du cinquantenaire de l'Indépendance, le syndicat national des chercheurs permanents a organisé, de 22 au 25 de ce mois la 81e session du conseil exécutif de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques (FMTS), à l'Udes de Bou Ismaïl, dans la wilaya de Tipasa. La rencontre, entamée dimanche matin, sera clôturée, comme prévu, aujourd'hui, 25 septembre. Plusieurs chercheurs scientifiques, venus des quatre coins de la planète, ont tenu à être présents à ce rendez-vous ordinaire. Citons, entres autres, la Chine, les USA, la Russie, le Japon, la France, l'Ukraine, le Belarus, l'Espagne, le Canada, le Portugal, la Tunisie, le Maroc, l'Afrique du Sud, l'Egypte...d'importantes organisation des enseignants du supérieur et des chercheurs au niveau mondial sont également de la partie. Les travaux de la session ont été entamés par une allocution du secrétaire général du SNCP, M. S. Zoghbi. L'autre intervenant n'est autre que M. Hafid Aourag, directeur général de la direction de la recherche scientifique et du développement technologique (Algérie). «C'est cette volonté d'ouverture d'un débat national sur la place essentielle de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans notre avenir nationale que cette rencontre est fondamentale pour nous. Cette ouverture nous permettra à coup sûr de pouvoir apprendre des expériences des autres et aussi de pouvoir coopérer davantage pour aller de l'avant», a déclaré d'emblée, lors de l'allocution de M. Zoghbi. L'orateur a mis en exergue l'objectif du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur le lancement de la nouvelle ambition pour la recherche et l'enseignement supérieur, leur rôle dans la société, l'économie, la transition écologique et le rayonnement international de notre pays. Toutes les interventions ont convergé sur la nécessité de privilégier la recherche scientifique, afin de surpasser l'étape du sous-développement qui guette une bonne partie de la planète. Pour sa part le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a salué cette initiative de tenir la 81e session du conseil exécutif de la FMTS pour la première fois en Algérie. Une session qui vient, estime le patron de l'UGTA, à point nommé. Il indiquera en substance que c'est en ce moment que l'Algérie s'efforce de construire une économie prospère et surtout, c'est en ce moment que se consolide une prise de conscience de plus en plus profonde quant à la place que doit tenir la recherche scientifique dans le développement socio-économique de notre pays. Le principe de l'appropriation des sciences et de la technologie est l'autre point important sur lequel l'orateur a axé son intervention. «L'UGTA pour sa part, fidèle à ses traditions, ne ménagera aucun effort pour participer de façon active, aux côtés de ses partenaires, aux actions qui seront menées solidairement face aux grands défis de l'heure.» Une déclaration qui démontre l'importance accordée à ce rendez-vous par l'UGTA. Le président de la FMTS, Jean Paul Laine, pour sa part, a insisté dans son intervention sur les points principaux sur lesquels les travaux sont faits et les initiatives à entreprendre pour faciliter la tâche aux chercheurs universitaires. Un débat général, aussi riche que diversifié, a marqué les travaux de 81e session du conseil exécutif de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques (FMTS), et un rapport a été rendu sur les activités de cette session. Chaque intervenant a porté sa part de vision sur la recherche scientifique, plus que primordiael pour atteindre les objectif du développement sous toutes ses formes. En parallèle, plusieurs activités seront organisées en marge de cette session. Il s'agit, en effet, d'un séminaire sur «la recherche scientifique dans les pays en voie de développement avec des thèmes se rapportant à : quels objectifs, quelle organisation, quelle politique?». Une rencontre des syndicats maghrébins de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et une réunion de la commission paix et désarmement de la FMTS sont aussi prévues en marge des travaux. La rencontre se déroule dans les meilleures conditions possibles. Les participants étrangers n'ont pas d'ailleurs manqué d'afficher leur entière satisfaction.