Où sont les amoureux de la JS Bordj Ménaïel ? Que sont devenus les vrais supporters des Coquelicots ? Pourquoi se sont-ils retirés alors que leur club, la JSBM en pleine agonie a besoin d'eux ? Des personnes, voire des intrus qui n'ont rien à voir avec le sport ni avec la balle ronde, se bousculent au portillon pour faire partie du directoire. Les destinées de la JS Bordj Ménaïel (1-2), finaliste de la coupe d'Algérie 1984, finaliste de la coupe d'Algérie 1987 et vice-champion d'Algérie 1992 avec une participation à la Coupe d'Afrique (CAF) sont devenues un véritable registre de commerce pour certains milieux et forces occultes. Après tant d'années en division nationale Une et depuis le décès de Tahanouti Ali, ces milieux ont fait sombrer le club en division inférieure. La JSBM a subi le couperet. Qu'ont-ils fait ces gens, les spécialistes de la critique ? Ils reprochaient à Ami Ali, sa mauvaise gestion alors que de son temps, la JSBM était une grande et redoutable formation de football. Comment le club est-il arrivé à cette situation ? Qui est à l'origine de sa chute libre ? Ce sont là, des questions que n'arrivent pas à élucider les mordus et fans de la JSBM. Pourtant cette situation des Ménaïlis n'est pas un mystère, mais une réalité que tout le monde, joueurs, dirigeants, tutelle et fans doivent affronter car l'état dans lequel est la JSBM n'est pas fortuit mais demeure la résultante d'une série de conflits et de luttes intestines rongeant le club en le minant ainsi de l'intérieur. La JS Bordj Ménaïel est devenue «un véritable panier à crabes» où le «pousse-toi que je m'y mette» est de plus en plus d'actualité. N'est-il pas plus décent de remettre le bilan moral et financier entre les mains de l'assemblée générale pour choisir d'autres hommes plus intègres et surtout plus compétents. Les personnes animées de bonne volonté et qui aiment la JSBM se sont retirées à cause du climat malsain qui ronge le club. Cette raison était souhaitée par certains milieux qui ne tardèrent pas à exploiter le vide. Tout cela a fait que la JS Bordj Ménaïel est devenue un laboratoire d'essai et de bricolage en tout genre marqué de décisions prises parfois dans des lieux qui n'ont aucun lien avec l'environnement sportif immédiat du club. Au plan financier, les importantes sommes dépensées, n'ont rien changé au résultat que l'on connaît déjà avant même la fin de la saison. Si l'argent demeure le nerf de la guerre, savoir l'exploiter dans le recrutement des joueurs de qualité et d'entraîneurs chevronnés, demeure une nécessité afin de justifier les centaines de millions dépensés sans que 10% de l'objectif soit atteint. Certaines personnes profitent de la situation en se payant le luxe d'aller à la restauration chaque jour et faire de la récupération alors qu'ils n'ont rien à voir. La facture devient alors salée mais le club n'a pas cessé d'agoniser depuis quelques années. Son parcours plus que médiocre, a fait de lui (le club), ce géant aux pieds d'argile car depuis sa descente aux enfers, la JSBM a vécu au jour le jour sans programme, ni démarches, ni structures réelles. A tel point que l'agressivité des joueurs est absente sur le terrain, la fraîcheur physique fait toujours défaut, le clanisme ayant même gagné les joueurs en l'absence d'un comité directeur ferme dans les décisions à prendre. La JSBM est devenue un petit club, tellement petit à cause de petits dirigeants qui ont été la honte du football ménaïli sinon, comment expliquer le scandale de la dernière saison lors de la rencontre USB – JSBM. Jamais au grand jamais, le club des Coquelicots n'a subi une telle humiliation. Cela confirme le malaise et en dit long sur l'anarchie sévissant au sein du club de la formation déjà handicapée qui fait figure de parents pauvres (des benjamins, minimes, cadets et juniors, sans équipements, sans ballons, ni récupérations, ni encouragements, livrés à eux même durant toute une saison). Les Ménaïlis disent : «Barakat barakat !». A défaut d'établir un diagnostic et d'appliquer une véritable thérapie de choc pour sortir le football ménaïli de sa crise actuelle, il faudrait d'abord s'arrêter de pinailler et de se quereller. Le football ménaïli est malade de son entourage, la JSBM est victime de luttes intestines par des personnes qui refusent de reconnaître leur manque de compétences dans le domaine footballistique. Ils sont là et ils veulent rester de l'autre côté, on prépare un autre candidat... Hadj Moussa ou Moussa El Hadj, c'est kif kif. Le grand perdant n'est autre que la JSBM. Alors, messieurs les amoureux de la JSBM, manifestez-vous avant qu'il ne soit trop tard.