Il y a 17 ans, le 5 octobre 1994, disparaissait Ali Tahanouti, président de la JS Bordj Menaïel, assassiné aux premières heures de la matinée à Bordj Menaïel par un groupe armé embusqué devant la demeure en construction du premier responsable du club menaïeli. La disparition de cet homme généreux, totalement dévoué à la cause de son club et de sa ville, a sonné le glas de la JSBM qui, depuis, n'a cessé de plonger dans la hiérarchie du football national. Sous sa direction, la JSBM s'était confortablement installée dans l'élite du championnat algérien. Les Coquelicots jouaient régulièrement les premiers rôles. En 1987, ils ont joué et perdu une finale de Coupe d'Algérie face à l'USM El Harrach (0-1) conduite ce jour-là par Brahim Ramdani, le coach qui a grandement contribué, aux côtés de Ali Tahanouti, à faire de la JSBM une équipe respectée et redoutée. Mohamed Maouche et surtout Nour Benzekri eux aussi ont écrit avec feu le président Ali Tahanouti les plus belles pages de l'histoire de la JSBM. Aujourd'hui, il ne reste plus rien de cet héritage. La JSBM se morfond en division régionale deux, son environnement s'est détaché des affaires du club et ses bons jeunes joueurs s'exilent régulièrement sous des cieux plus cléments. Rien que pour la mémoire de Ali Tahanouti et tout ce qu'il a fait pour la JSBM, les sportifs menaïelis devraient se mobiliser un peu plus pour remettre la JSBM à sa vraie place. Ali Tahanouti mérite au moins cela de la part des citoyens de Bordj Menaïel dont il a fait le bonheur durant de longues années.