C'est grave, bien même trop grave à cause de certaines personnes opportunistes et incompétentes qui n'avaient aucune notion footballistique, ni sur le football académique ménaïli qui avait représenté l'Algérie en Coupe d'Afrique de la confédération et qui avait joué les premiers rôles en championnat avec une 1/2 finale 1/4 de finale et une finale en Coupe d'Algérie perdue face à l'USM et Harrach (1 but à 0) en 1987. Où sont-ils ces soient disant connaisseurs du football ? Que sont-ils devenus ? Ils ne viennent plus au stade parce qu'il n'y a plus rien à gratter. La JSBM a été sucer jusqu'à la dernière goutte. Pourquoi cet état des faits ? Quelles en sont les raisons de leur retrait ? Jamais au grand jamais, le football de bonne facture de la JSBM n'a connu une telle dégringolade. M Qui aurait pu penser qu'un jour la JSBM arriverait à un tel niveau de la Régionale II et qui a failli rétrograder davantage. Ils doivent être bien tristes Alem Omar, Ferhat Malik, Attalah Saïd, Smallah Yahia, Chaouchi Rachid, Hammou Fodil, Tonkim Youcef, Triki Ahcène, Achour Boualem, Kesraoui Nonor, Saïbi Abdenour, Lamrani Ahcène, Meghrici Tayeb, Mechdal Nasser, sans oubler les Guenoum, Zmiti, Aït El Hocine, Ould Ameur, Ali Boudhar, Rahmani, Termoul, Haddadi Baris, Rahmouni, Amara, Belhadj, Benchikha, Lalili, Bourmada, Maatki, Merabtène, Izri, Hamrani, Lamrani, Salah Kamel, Talaoubrid et autres. Que de grands noms qui ont brillé et porté haut les couleurs des Coquelicots… Des joueurs qui pleurent la mort dans l'âme, cette pénible situation. Si Ali Tahanouti, Hocine lTakdjerad, Saïd Miloudi, Mohamedi l'Hadj Moh Rabah et Achour El Annabi plus connu par «djib ouadi» qui ne sont plus de ce monde s'ils devaient ressusciter, ils préféreraient mourir une seconde fois que d'être témoins d'une pareille humiliation du football ménaïli. C'est une véritable hécatombe que vivent les Ménaïlis ! La balle ou plutôt le football à Bordj Ménaïel a perdu de sa verve depuis pas mal d'année et chaque nouvelle saison apporte son lot de déception. Des opportunistes ne reculant devant rien pour des intérêts sordides qui n'ont servi à rien si ce n'est qu'à nuire à la JSBM. Où sont-ils maintenant, eux, qui pensaient posséder la baguette magique susceptible de rendre son lustre d'antan au club des rouge et noir ? Faut-il les citer ces pseudos-dirigeants qui n'ont rien à voir avec le football et qui ont tout fait pour semer la pagaille et qui ont été à l'origine de l'échec du club historique ménaïli. Un véritable massacre ! Ces brebis galeuses sont connues et ce n'est pas la peine de les citer car elles sont connues dans la sphère footballistique menaïlie. L'histoire ne leur pardonnera jamais. Il est triste d'affirmer qu'il ne convient plus de se lamenter sur le passé, il s'agit aujourd'hui de savoir en tirer les leçons pour l'avenir. Depuis des années, la JSBM a été l'objet d'injustices, on a trop fait de mal à ce club, on l'a vidé de sa substance. Autrefois, la JSBM disposait de très bons joueurs à l'image de Bouchanane Amar, Aidi Hamid, Ouriachi Youcef Ramdani Brahim, Amrous Amar et Mohamedi Abdeslam, certains ont donné le meilleur d'eux-mêmes. Pour la JS Bordj-Ménaïel, d'autres ont fait les beaux jours de grands clubs tels que les regretté Amrous Hocine Madene Slimane (JSK) Amrous Tayeb, décédé sur un terrain de football (MCA), le regretté Tabet Ali (WAR) et des centaines d'autres joueurs. La JSBM évoluait en division d'honneur dans les années 1960, une division inférieure certes, mais c'était une grande formation de football qui pratiquait du beau jeu et s'occupait de la formation. D'ailleurs, il a fallu attendre les années 1977 à 1980 pour voir jaillir une nouvelle génération qui avait pour nom : Kouache Hamid, Triki Ahcène, Smallah Yahia… Aujourd'hui, quand on rentre aux vestiaires du stade ménaïli, on sent qu'il s'est passé beaucoup de belles choses, tant de scènes de joies dans le passé. On a du mal à réaliser que la JSBM est tombée bien bas. De grands entraîneurs sont passés par là : Hamoutène, Laâgoun, Lakhel Maouche Benzekri, Ramdani, Rezig, Arzamatcht, de grands présidents qui ont été à l'origine de l'ascension ménaïlie vers les cimes à l'image de Amrous Ali Hamadache Saïd Takdjerad Hocine, Ramdane Djouab, Amazouz Youcef, Mohamedi Rabah, Boualem Ghalem, Tahanoufi Ali. La liste serait beaucoup plus longue si on s'amusait à les citer tous. La JSBM était devenue un club de formation riche et sa rétrogradation n'est pas le fruit d'un hasard. Elle a subi une crise qui l'a secoué à cause de gens malhonnêtes qui se battaient pour occuper la présidence au détriment de l'avenir du club. Tout le monde est responsable de la situation actuelle de cette formation et on a fermé les yeux. On a vidé le club de son patrimoine (vente du terrain de 25 000 m2), on a abandonné les travaux de construction du complexe Omnisports. Mais tout ceci n'est que du passé, aujourd'hui un groupe de dirigeants ont accepté de prendre la lourde tâche qui s'impose et à sa tête, M. Boualem Ghalem pour structurer, organiser et travailler d'arrache-pied afin de redonner l'image de marque du football ménaïli et la replacer à sa juste place parmi l'élite. Cela sera dure mais pas impossible, c'est une question de temps. La JSBM a toujours été un grand réservoir de footballeurs aux talents innés.