Veut-on falsifier le courant de l'histoire footballistique de la JS Bordj Ménaïl, sachant bien que le club croule sous une dette immense ? La JSBM ne pourra en aucun cas être stable, et encore moins sortir des luttes des clans qui n'en finissent pas. La Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de Boumerdès approuvera-t-elle la manière du déroulement de l'AG où les bilans moraux et financiers vont être présentés ? Si c'est le cas, ce sera une faillite pour le milieu footballistique ménaïli. La JS Bordj Ménaïel n'a jamais été une propriété privée, elle est le bien de toute une population. Tout le monde sait que des familles entières ont donné le meilleur d'elles-mêmes afin que le club des Coquelicots puisse atteindre le sommet. Que sont devenus les Dahak, Naïli, Amrous, Sahri, Ouziachi, Agraniou, Hamadache, Tonkin, Bouhamadouche, Djouab, Ferhat, Toumi, Takdjerade, Madène et autres ? On ne peut pas oublier certaines personnes qui ont été le cordon ombilical afin que le club des Coquelicots survive. Des familles ont été endeuillées à cause du football, tels le regretté Ahmed Toumi décédé lors d'un déplacement avec la JSBM et Mohamed Cherifi également, sans oublier Djattit qui souffre d'une paralysie des membres inférieurs et qui est, actuellement cloué sur une chaise roulante, devenu handicapé pou l'amour de JSBM. Aujourd'hui, les Amazouz, Attalah, Smallah, Bouznissa ainsi que ceux qu'on a cités avant n'ont aucun droit de regard pour être considérés comme des membres de l'assemblée générale. Pourquoi ce manque de considération à l'égard de personnes qui ont souffert pour le club ? L'histoire ne pourra jamais oublier les regrettés Rachid Omar, Kadem dit Mitiha, Ali Amrous ainsi qu'Agraniou Moh Seghir, Benbayou Brahim, Amrous Rabah dit Bouyate. Grave, trop grave ce qui se passe dans le milieu footballistique ménaïli. L'assemblée générale consacrée au bilan moral et financier de la JSBM, s'est tenu dans l'indifférence totale des supporters et des membres de l'AG. On bafoue les lois et les statuts ! Quelle est cette réglementation en vigueur qui prive les anciens joueurs, les ex-présidents de club d'être membre de l'AG ? Comment se fait-il que les Amrous Amar, Amazouz Youcef, Hamadache Saïd, Taouzrit Mohamed et autres, d'anciens présidents de la JSBM ne font plus partie de l'assemblée générale. C'est à ne rien comprendre à cette mascarade, il y a entrave pour la nouvelle saison footballistique. Nous savons également que le directoire qui a succédé à l'ancien président Goumiri Mustapha, n'a à aucun moment fait de passation avec ce dernier, ce qui explique aujourd'hui au regard de la législation en vigueur, qu'aucune assemblée ne peut se tenir sans la présentation des bilans des présidents qui se sont succédé à la tête de la JSBM. Une ambiguïté que la DJS ne doit pas ignorer. Après avoir vendu le terrain de 25 000 m2 appartenant au club des Coquelicots et réduit à néant la JSBM, voilà qu'aujourd'hui, on veut rendre orpheline la formation des Rouge et Noir en éliminant ses propres enfants. Depuis plus de six ans, le club de la JS Bordj Ménaïel vit une crise sans précédent. L'origine est connue de tous. La JSBM appartient à tous les Ménaïlis. Alors pourquoi l'assemblée générale pour la présentation des bilans moraux, s'est tenue sans qu'aucune information ne soit véhiculée par le biais de la presse. Il faut réagir au plus vite, il y va de la survie du club. Comment se fait-il que ce professeur en cardiologie, ancien joueur, ancien membre d'honneur, qui a rendu d'énormes services à la JSBM, ne figure plus dans la liste des membres de l'AG ?