Classant Alger, Oran et Blida en tête des villes réputées par le vol de véhicules, la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a indiqué hier que ses services ont récupéré durant la période allant du 1er janvier au 31 août dernier, 605 véhicules volés dans différentes régions du pays. L'intervention des services de police ont permis, également, l'interpellation durant la même période de 427 personnes impliquées dans cette forme de criminalité contre 297 personnes arrêtées en 2011 à l'issue de la récupération de 424 véhicules volés. Selon la cellule de communication de la DGSN, la plupart des cas de vols constatés ont été perpétrés en stationnement alors que d'autres cas ont été commis avec violence ou par abus de confiance. Les investigations des services de police judiciaire ont, également, mis en cause l'absence du système anti vol et la fragilité du système de démarrage facilitant le vol d'un grand nombre de véhicules. Il s'agit, explique-t-on, du système de démarrage «Neiman fabriqué à base d'amiante et ne nécessitant qu'un objet contondant pour sa destruction totale». Pour ce qui est de la lutte contre qui sème un sentiment d'insécurité chez les citoyens en général et les propriétaires de véhicules en particulier, la DGSN affirme avoir «multiplié des actions de formation au profit des enquêteurs chargés desdits dossiers. Se greffe également la dotation des services opérationnels par le système LAPI qui est en fait un appareil de lecture automatisée des plaques d'immatriculation permettant de détecter les voitures signalées volées». Ce système qui photographie tous les véhicules qui passent à sa hauteur, permet de comparer leurs numéros d'immatriculation avec ceux figurant dans un fichier spécialisé. «Dès que la plaque d'une voiture volée est détectée, une information s'affiche sur l'écran, il ne reste plus qu'aux policiers de contrôler le conducteur du véhicule suspect et, éventuellement de procéder à son interpellation», explique encore la DGSN.