L'armée syrienne a démenti avoir recours à des bombes à sous-munitions comme l'en a accusé l'ONG Human Right Watch (HRW), affirmant qu'elle ne disposait pas de ce genre d'armes. Dans un communiqué publié par l'agence officielle Sana, l'armée dénonce le fait que «certains médias complices dans l'effusion de sang en Syrie aient publié de fausses informations évoquant l'utilisation de bombes à sous-munitions contre les groupes armés terroristes», ajoutant qu'elle «ne possède pas ce genre d'armes». «L'armée syrienne ne dispose pas de ce genre d'armes», affirme le communiqué du commandement général des forces armées, selon qui la publication de telles informations entre dans le cadre d'«une campagne de désinformation contre la Syrie». HRW a affirmé dimanche que l'armée de l'air syrienne avait récemment largué des bombes à sous-munitions près de Maaret al-Noomane, où l'armée est aux prises avec des rebelles tentant de lui couper la route vers Alep (nord). «Le mépris de la Syrie pour sa population civile transparaît clairement dans sa campagne aérienne, qui inclut maintenant le largage de bombes à sous-munitions mortelles dans des zones habitées», a déclaré Steve Goose, en charge de l'armement au sein de HRW, cité dans un communiqué de l'organisation. «Les armes à sous-munitions ont été bannies par la plupart des pays, et la Syrie devrait cesser immédiatement d'utiliser ces armes aveugles qui continuent à tuer et à mutiler», a-t-il ajouté.