Plus de 500 participants des pays adhérents à l'Union internationale du notariat ont débattu la conjoncture et les possibilités du développement et modernisation de leur profession dans une rencontre qui se tient à Alger du 16 au 29 octobre à Alger. «L'examen de la performance notariale des pays membres de l'Union internationale du notariat, l'échange des expériences et les perspectives de la profession à travers les évolutions socio-économiques ainsi que les développements technologiques et informatiques qu'a connus le monde seront débattus afin de réduire les répercussions de la crise financière et économique mondiale», a affirmé, Mohamed Charfi, ministre de la Justice, garde des Sceaux, à l'ouverture des travaux de la réunion des institutions de l'Union internationale du notariat jeudi à l'hôtel El-Aurassi à Alger. Le représentant du gouvernement a noté que le notariat est le fondement sur lequel l'Etat s'appuie pour concrétiser les différents plans de réformes socio-économiques et l'ouverture de l'économie nationale sur le monde. Il explique que le notaire «est considéré comme l'un des intervenants juridiques sur lesquels l'autorité publique s'appuie pour aboutir aux objectifs visés par l'application des lois et dont le rôle est primordial dans les transactions économiques qui génèrent les taxes de trésorerie et qui attirent les capitaux étrangers pour exploiter les multiples opportunités d'investissement en Algérie». A souligner que la rencontre d'Alger s'inscrit, selon les organisateurs, dans une politique durable visant le développement, la coordination du notariat entre les pays membres de l'Union internationale afin de mettre en place une dynamique et une stratégie permettant d'être à jour face aux nouveaux défis dont le développement des activités criminels dans le monde portant atteinte à, entre autres, des documents officiels et administratifs. La préservation de l'acte notarié contre la falsification est, également, à l'ordre du jour de la réunion des institutions de l'Union internationale des notaires qui devra conclure par un ensemble de recommandations visant le développement et la modernisation du métier du notaire et de l'acte notarié. Intervenant à l'ouverture de la réunion, le président de la Chambre nationale du notariat, M. Achit a rappelé les circonstances de l'adhésion en novembre 2006, de l'Algérie à l'Union internationale du notariat. «Le choix de l'Algérie pour la tenue de la 4e session de la réunion des institutions de l'Union internationale du notariat malgré sa récente adhésion est un signe de confiance consolidée notamment par l'importance des réformes qu'a connues le secteur de la justice», a-t-il soutenu. Pour ce qui est de la coopération internationale et les échanges d'expériences, le président de l'Union internationale du notariat, M. Jean Paul Decorps a mis en avant un programme de formation au profit des notaires des pays membres notamment au sein de l'Université internationale du notariat. Il indique, par la même, qu'un groupe de jeunes notaires algériens bénéficiera d'une formation spécifique de perfectionnement à partir de la mi-novembre prochain.