Après le Grand sud, les frontières Sud et le Sud-Est, le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteila s'est rendu, hier à Bechar, pour une visite de travail et d'inspection de deux jours dans les wilayas du Sud-Ouest et de l'Ouest. L'inspection des unités opérationnelles et du dispositif de sécurisation du territoire, des personnes et des biens sont à l'ordre du jour de des visites entamées la semaine dernière par le patron de la gendarmerie dans le Sud. Pour ce qui est de la journée d'hier, le général-major Bousteila a procédé à l'installation du colonel Djamel Bouzghida à la tête du troisième commandement régional de la gendarmerie de Béchar à l'issue de ses compétences prouvées sur le terrain, notamment à la tête de la division de la sécurité publique et de la police judiciaire, dernier poste occupé au commandement central. Juste après, les cadres et responsables des différents services ont été réunis afin de débattre les nouvelles exigences en matières de sécurité et de s'enquérir des nouvelles instructions de leur premier chef. Il s'agit, entre autres, du renforcement de la présence et de la surveillance des frontières algéro-marocaines, plaque tournante de tous les trafics, notamment de cannabis dont les saisies ont conduit à de nouveaux records cette année. Le premier responsable de la gendarmerie, accompagné d'une importante délégation, a, par ailleurs, inspecté plusieurs services dont le centre des opérations régional de Bechar, les unités d'intervention et les unités des gardes-frontières. Notre source a précisé qu'au cours des neuf premiers mois de l'année, le 3e commandement régional de la gendarmerie a été renforcé par cinq nouvelles unités, dans les rangs des GGF et des unités territoriales, tout en indiquant la mise en service de trois autres unités avant la fin décembre. Pour rappel, ce déplacement du général-major Bousteila a été précédé, la semaine dernière, par une visite dans les wilayas du Grand-Sud et du Sud-Est, visant notamment l'inspection et le renforcement de la préparation des services de sécurité contre toute menace pouvant intervenir via les frontières sud-est et sud, communes avec la Libye qui ne retrouve toujours pas sa stabilité et le Mali qui a perdu la sienne ainsi que la maîtrise de sa situation sécuritaire depuis plusieurs mois, encourageant les groupes terroristes et les trafiquants d'armes à investir le terrain et menacer la sécurité de la région et des pays voisins.