«Nous rejetons la violence qui mène à la pauvreté et à l'instabilité de notre pays, et nous voulons une mobilisation pacifique et un engagement citoyen pour concrétiser le changement démocratique, la liberté et la justice sociale dans le pays», a lancé M. Laskri à l'adresse du public, composé de nombreux jeunes, lors du meeting tenu, hier, à la salle Diafet-Saïd, à Bordj Bou-Arréridj dans le cadre de la campagne pour les élections locales de 29 novembre. «C'est aussi une façon de reconsidérer et revaloriser l'action politique du parti et à rétablir la confiance entre le FFS et le citoyen», a-t-il dit. L'orateur a rappelé que le FFS et ses jeunes sont dans la continuité du combat des militants de 1963. Un combat qu'il qualifiera de «long» et «nécessitant d'investir dans la mobilisation populaire afin de bâtir une alternative démocratique et pacifique». «C'est une occasion pour nous d'aller expliquer aux citoyens c'est quoi une Assemblée constituante et la IIe République », ajouta-t-il. Il a appelé les autorités à l'élargissement des prérogatives des élus locaux «afin de leur permettre de répondre au mieux aux différentes préoccupations des citoyens». «Les prérogatives du maire sont limitées et les budgets attribués aux communes sont insuffisants pour le développement local», a t-il jugé. «Le pays a les moyens financiers pour ce développement.» Il a dénoncé «les phénomènes de la corruption, de la bureaucratie et de la hogra», en se demandant comment prêter au FMI et ne pas aider les APC ? Pour conclure, M. Laskri a appelé à aller voter en masse et choisir ceux qui véhiculent les valeurs du Congrès de la Soummam.