Des partis politiques en course pour les élections locales du 29 novembre, ont plaidé samedi au 21e et avant-dernier jour de leur campagne, en faveur du changement et de la consolidation de la démocratie. Lors d'un meeting à Tizi Ouzou, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, s'est exprimé pour un changement qui «doit se faire de manière pacifique pour rétablir la confiance entre les institutions de l'Etat et le peuple algérien». Il a expliqué que le FFS voit la concrétisation de ce changement dans la consolidation du processus démocratique et la réhabilitation du politique, à travers, notamment, la participation aux différents scrutins, et l'ouverture de plus d'espaces démocratiques. M. Laskri a mis l'accent, à cet effet, sur «l'importance de construire un Etat moderne et d'avoir une diplomatie forte», afin de préserver la stabilité et la cohésion du pays, ainsi que ses richesses souterraines, qui «font l'objet de convoitises», a-t-il précisé. Dans le même cadre, le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Saïd, a souligné à Aïn Témouchent que «le changement doit s'opérer à partir du discours politique», qui doit être «réaliste et crédible». Pour sa part, le secrétaire général de l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS), Nouredine Bahbouh, a appelé à Chlef à une participation «massive» aux élections pour «provoquer le changement». Il a estimé qu'une forte participation «contribuera à provoquer le changement souhaité par le citoyen et à offrir la chance à des militants dotés d'une volonté d'être au service du citoyen et de la collectivité». La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a plaidé, quant à elle, à Alger pour une participation massive aux élections locales qualifiant ce rendez-vous de «décisif» pour la préservation de l'unité de la nation. Affirmant que la collectivité locale est la «pierre angulaire» dans le processus de consolidation de la démocratie, Mme Hanoune a appelé à «un amendement des codes communal et de wilaya». Dans le même sillage, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a déclaré à Mascara que les prochaines élections «renforceront les institutions de l'Etat». Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, s'est félicité, quant à lui, à Blida des acquis réalisés par l'Algérie dans divers domaines. Il a appelé, à cet égard, à «la poursuite des efforts pour la construction du pays», tout en relevant que le programme quinquennal 2010-2014 «est porteur d'espoir en un avenir meilleur». Il a également souligné que les élections locales revêtent une «grande importance quant à la prise en charge des problèmes des citoyens». Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a appelé, de son côté, à Mascara les partis du courant nationaliste à s'unifier autour d'une idée celle de «servir l'Algérie et préserver son unité nationale». A Béjaïa, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohsen Belabbès, a plaidé pour le retour des grands combats citoyens, qui, a-t-il estimé, se sont émoussés ces dernières années à cause de «la pollution qui a envahi la scène politique». «Il faut réinvestir le terrain des luttes», a-t-il lancé, ajoutant que le scrutin est une «réelle opportunité» pour mobiliser et remettre «au goût du jour un certain nombre de combats en rapport avec la démocratie et l'exercice démocratique». Le président du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD), Mohamed Taleb-Chérif, a, quant lui, plaidé à Aïn Defla en faveur des jeunes lors des élections locales. Il a indiqué que l'heure était venue pour que la «responsabilité soit assumée par les jeunes», appelant à une grande participation au vote pour parvenir à cet objectif et asseoir le changement. De même pour le président du Parti Ahd 54, Ali Faouzi Rebaïne, qui a appelé à Alger à offrir aux jeunes compétences l'opportunité de gérer des assemblées locales, affirmant qu'il était temps d'offrir aux jeunes compétences intègres l'opportunité de gérer les affaires des assemblées locales.