Le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, s'est engagé au nom de son institution à redonner vie et couleurs au «Palestine Stadium de Ghaza», détruit par les sionistes au cours de leur dernière opération militaire. La réaction de la Fifa est une manière de frapper fort, très fort sur le terrain israélien aveuglé par une rage de frappe menée par des militaires qui n'ont trouvé comme cible que de bombarder par deux fois cet espace sportif les 14 et 23 novembre. «Les frappes aériennes ont provoqué des dégâts importants dans le stade lui-même, ainsi que dans un immeuble voisin et creusé quatre cratères dans la pelouse. Les dommages sont estimés à plusieurs millions de dollars», rapporte France 24. Prendre comme cible un terrain de football, c'est vouloir aller vers la liquidation de tout ce qui caractérise l'outil qui sert aux jeunes palestiniens de taper dans un ballon et leur permettre d'oublier ces tristes et misérables opérations militaires qui endeuillent leur pays. Pour le président de la Fifa, «dans le monde d'aujourd'hui qui est perturbé par les conflits de longue durée et la violence, le football est l'un des très peu outils universels, l'humanité peut utiliser pour combler le fossé entre les nations et les peuples, et pour symboliser ce qui unit notre planète sur ce qui le divise. Le rôle de la Fifan'est pas de réprimander, mais pour aider à créer des liens et de faire en sorte que les jeunes de la région ont de l'espoir et la possibilité de profiter de l'école de la vie que le football représente», a commenté le président de la Fifa. Que diront ces pilotes de chasse qui disent avoir confondu terrain de football et base de tirs de missiles Fajr 5 vers Israël ? Drôle de discours pour justifier ces frappes aériennes, comme le rapporte un porte-parole de l'armée israélienne qui n'hésite pas à montrer du doigt, l'enceinte du stade comme base utilisée pour lancer des roquettes vers Jérusalem et Tel-Aviv». L'instance du football mondial s'est emparée du sujet en déclarant, via son secrétaire général Jérôme Valcke, qu'elle allait «reconstruire» le stade gazaoui. «Nous pensons que reconstruire des infrastructures footballistiques qui ont été détruites font partie de nos prérogatives», a ainsi déclaré le Français, cité sur site internet de la Fifa «Le football réunit les gens et nous soutiendrons toute reconstruction nécessaire d'une infrastructure détruite lors d'une catastrophe» et d'ajouter, «la Fifa a défendu le droit du football palestinien pour grandir, jouer au niveau international, jouissent d'une bonne infrastructure et d'organiser des compétitions unifiées entre la Cisjordanie et la bande de Gaza.» Faut-il enfin se rappeler des diverses opérations menées par la Fifa en faveur des divers projets engagées ça et là. «La Fifa, qui avait déjà soutenu des projets de développement du football dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie. Enfin, à noter que le Palestine Stadium est l'un des trois stades qui accueillent la sélection de Palestine, les deux autres se situant en Cisjordanie et dans Jérusalem-est. Son enceinte peut accueillir quelque 10 000 spectateurs. Cette reconstruction n'est en fait qu'une belle leçon de culture et de sportivité aux israéliens qui n'accordent aucun intérêt à de pareils espaces, encore moins à l'importance du plaisir et de la joie du jeune sportif, les frères Edmond et Jules Huot de Goncourt ne disaient- ils pas, «dans l'histoire du monde, c'est encore l'absurde qui a le plus de martyrs.»