Sur appel du comité autonome du département de langue et culture amazighe de Bouira et le collectif national des enseignants et étudiants de langue et cultures, des dizaines de citoyens (étudiants, parents d'élèves, mouvements associatif et société civile), ont battu la pavé des rues de la ville de Bouira pour exiger des autorités l'abolition immédiate du caractère facultatif de l'enseignement de la langue amazighe, qui estiment, entrave sa promotion. Tout en arborant des banderoles portant des messages claires pour donner à tamazight sa place qui lui revient dans la nation et ses institutions à commencer par la généralisation de son enseignement donc son utilisation, les manifestants ont marqué deux haltes, au niveau de la direction de l'éducation et le siège de la wilaya où un communiqué dont on détient une copie a été remis au responsables concernés. Entre autres revendications, le collectif exige la satisfaction en matière des besoins pédagogique en la matière (langue amazighe) au niveau national à travers l'ouverture de nouveaux postes d'enseignement vu la disponibilité des diplômés en la matière. L'introduction de la licence de langue amazighe dans les différents concours d'administration organisés par la fonction publique... ainsi que la vulgarisation de tamazight, langue nationale telle qu'elle est reconnue dans l'article 3 bis de la Constitution.