Décidément, les agressions par arme blanche prennent ces derniers temps des proportions alarmantes l'on se réfère aux informations communiquées par les services de sécurité, Police et Gendarmerie. Un citoyen de Bouinan qui se rendait à son domicile sur son cyclomoteur fut accosté par deux individus qui lui ont demandé de leur prêter son moyen de locomotion afin qu'ils puissent transporter des boissons alcoolisées vers un lieu en dehors du village. Quoiqu'il les connaissait, il refusa, ce qui donna l'occasion à l'un des deux acolytes de sortir une grande épée et lui asséner un coup le mettant à terre et le second individu lui porta plusieurs coups sur tout le corps à l'aide d'un gros bâton. Au regard des graves blessures, qu'il a dû être évacué de toute urgence vers l'hôpital de Boufarik où un certificat d'incapacité de travail de 45 jours lui fut délivré après qu'il ait reçu les soins nécessaires. Dès qu'il le put, le pauvre homme se dirigea vers la Sûreté de daïra de Bouinan où il déposa plainte pour coups et blessures volontaires à l'aide d'une arme blanche. L'enquête diligentée a permis l'arrestation des deux agresseurs qui furent présentés au procureur de la République près le tribunal de Boufarik pour être placés en détention préventive. Tel est pris qui croyait prendre Suite à des informations sur un individu qui s'adonnait au commerce de drogue, la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants relevant de la PJ de Blida a ouvert une enquête qui lui a permis d'identifier le suspect en question. Après les recherches d'usage, les policiers se rendirent à son domicile où la perquisition permis de découvrir, dans un trou pratiqué dans le mur, une plaquette de 97 g de kif traité. Mais grâce à la longue expérience et leur savoir-faire, les enquêteurs se doutèrent que quelque chose clochait dans cette affaire et de fil en aiguille, ils purent établir avec certitude que le suspect était victime d'un coup monté par d'autres personnes. Avec une discrétion sans pareille, l'enquête continua et, après avoir effectué plusieurs recoupements et recherches, les policiers identifièrent ceux qui avaient caché la drogue et ont averti la police. Cinq personnes, dont deux femmes, ont alors été arrêtées par la police, l'une d'elle étant la voisine de la victime et celle qui a eu l'idée de cette machination dont les causes reviennent à un malentendu entre elle et celui qui est devenu victime. Les cinq individus ont été présentés auprès du procureur de la République près le tribunal de Blida pour être placés en détention préventive sous les chefs d'inculpation d'association de malfaiteurs et détention de stupéfiants dans le but de les commercialiser.