Pour leur part, les éternels alliés des sionistes, en l'occurrence la France, le Royaume-Uni (et bien sûr Israël) et le Qatar ont préparé un énième plan d'intervention en Syrie. 6.000 nouveaux djihadistes, dont 4.000 en provenance du Liban, devraient attaquer le quartier résidentiel de Mazzeh, au sud de Damas, qui abrite de nombreuses ambassades et où résident plusieurs hauts responsables civils et militaires. Un incident impliquant des armes chimiques à l'autre bout du pays devrait augmenter la tension. Un général félon devrait alors prétendre avoir pris le pouvoir et appeler les Occidentaux à l'aide, donnant ainsi un prétexte à une intervention militaire hors mandat de l'ONU. Pour couronner le tout, Ryad s'y met de la partie. Dans les prisons du royaume, des détenus (105 Yéménites, 21 Palestiniens, 212 Saoudiens, 96 Soudanais, 254 Syriens, 82 Jordaniens, 68 Somaliens, 32 Afghans, 194 Egyptiens, 203 Pakistanais, 23 Irakiens et 44 Koweïtiens) accusés de trafic de drogue, de meurtre, de viol, méritant le châtiment de la charia islamique et de l'exécution par l'épée, seront graciés en échange d'aller combattre pour le djihad en Syrie après entraînement et équipement. Un salaire mensuel sera versé à leurs familles et leurs proches qui se verront interdits de voyager en dehors de l'Arabie saoudite. Pour revenir aux propos de François Hollande lors de sa conférence de presse tenue à Tlemcen, s'il faut «préparer une transition en Syrie», faudrait-il également se poser une question : «De quel droit ?» Cette même «communauté internationale» qui ne parle qu'au «nom de l'ONU», au nom d'un humanisme mortel pourrait-elle ouvrir les yeux quelques instants sur ces drames qui touchent les peuples au moment où elle exhibe leur rhétorique salonarde ? Justement, en Syrie, au lieu de braquer les feux de la rampe sur Bachar Al Assad, a-t-on signalé quelque part que les habitants des grande villes sont affamés par la fautes des gangs terroristes ? Et pourtant, à Alep, ces gangs, encouragés et armés par ces pseudo-démocrates, qui se permettent de changer les têtes récalcitrantes, ont pris d'assauts les convois qui transportaient le blé et la farine vers Alep et revendu les grandes quantités de cette denrée essentielle aux boulangeries des localités turques situées aux confins avec la Syrie... Les dépôts de blé ont également fait l'objet de leurs attaques. Le contenu était soit pillé et revendu aux Turcs soit brûlé. Des boulangeries situées dans les régions occupées par les miliciens ont elles aussi été démantelées et leurs pièces détachées revendues. Egalement à des commerçants turcs... Du coup, Alep agonise. Ces jours sombres de décembre n'annoncent pas la fin du monde pour les habitants d'Alep, mais bel et bien une mort lente et la destruction méthodique de cette ville, qui était un véritable empire commercial, industriel et économique, produisant tout ce dont le Moyen-Orient a besoin, ce qui ne peut que servir les intérêts de la Turquie. Ce n'est pas fortuitement que les usines sont démantelées et emportées en Turquie... Plus de 600 d'entre elles ont subi ce sort... (Suite et fin)