D'après les récentes infos du Centre palestinien d'information, «les forces armées de l'occupation israélienne mènent une campagne d'arrestations de manière quotidienne, tôt le matin et au milieu du froid, dans différentes villes et villages de la Cisjordanie. Cette campagne s'est intensifiée ces derniers jours et des enfants et des femmes ont été forcés par les soldats occupants israéliens à sortir hors de leurs maisons pour être fouillés et laissés sans abri dans le froid pendant de longues heures, sans prêter attention aux cris des enfants». Comment expliquer cette haine du chien qui mord par peur d'être attaqué ? Pourquoi donc cette paranoïa ? Les sionistes seraient-ils effrayés par l'avènement d'une troisième Intifadha ? Apparemment, ce serait le cas dans la mesure même où le récent échec des hordes sionistes à Ghaza a impulsé une nouvelle dynamique de résistance que les Palestiniens comptent saisir pour réorganiser leur lutte face à un régime qui perd son nord. Ces exactions quotidiennement décriées par bon nombre d'organisations humanitaires ne semblent pas atteindre les tympans des diplomates américains qui semblent toujours fixés sur la fusillade de Newtown. Dans cette spirale hystérique, les propositions affluent déraisonnablement de part et d'autre à propos de la prévention de tels actes à l'avenir. Pour sa part, Barack Obama a demandé aux élus d'agir pour freiner la violence causée par les armes et a appelé la National Rifle Association (NRA) à participer aux efforts. Il a demandé mercredi à une équipe dirigée par son vice-président Joe Biden de présenter des «propositions concrètes» au mois de janvier. C'est dans ce contexte que la NRA, le plus puissant groupe de pression américain favorable aux armes à feu, a déclaré qu'elle voulait s'attaquer au problème de la violence causée par les armes en déployant des policiers armés dans chaque école du pays. Cette association a fait cette déclaration exactement une semaine après le massacre qui a fait 27 morts, dont 20 enfants, dans une école primaire de Newtown, au Connecticut. Il s'agit de la première déclaration substantielle de l'organisation depuis la fusillade, alors que la pression monte à Washington et ailleurs pour renforcer le contrôle des armes à feu. «La seule chose qui peut arrêter un type méchant avec une arme est un type gentil avec une arme», a déclaré le vice-président de la NRA, Wayne La Pierre. Ce qui mérite d'être donc souligné dans cette déclaration est que chaque «type méchant avec une arme» ne peut être arrêté que par un «type gentil avec une arme». Et moi qui croyais que les «types gentils» n'avaient pas et n'utilisaient pas d'armes !... Bref ! En suivant ce raisonnement, faudrait-il aussi poser une autre question au vice-président de cette association : ce principe serait-il applicable en Palestine occupée où des enfants sont arrachés de leurs lits à deux heures du matin par les terroristes sionistes ou y aurait-il une différence entre un enfant palestinien et un enfant américain ?