Plusieurs volets sont inscrits au registre de la Conservation des forêts a pour préserver les forêts qui ceinturent le région du Sersou, l'ouverture des pistes, l'énergie électrique et le précieux liquide pour l'aménagement du territoire forestier. Une rencontre, qui a coïncidé avec la célébration de la Journée de la montage, nous a permis de savoir que dans la région du Sersou existent deux importantes communes dites montagneuses, l'une à Sidi Bakhti, sur les monts de Mechraâ Sfa, et l'autre à Takhmaret sur la partie sud- ouest de Tiaret et limitrophe avec les wilaya de Relizane. Deux chapitres réservés pour un développement durable : le programme sectoriel et le fonds spécial, selon le premier responsable de l'Office avant d'avancer les statistiques de son secteur en moyens humains et matériels. Pour la situation géographique de la région, elle se divise en trois parties : au nord, les bassins versants, la protection des barrages et les terres agricoles et au centre la forêt qui s'étend de Ouled Bougheddou à Frenda. Quant à la partie sud, connue pour son paradis steppique, il est prévu la plantation d'arbres et la lutte contre la désertification pour la stabilisation des gens sur place. Pour le programme 2009-2014, il est prévu, selon les statistiques, 9 462 ha qui seront touchés par le traitement des bassins avec l'affectation de 4 749 ha, le peuplement des forêts sur une superficie de 4 774 ha, et le reste, soit 140 ha, est réservé à la lutte contre la désertification, a explique le conservateur des forêts de la wilaya de Tiaret. Au même volet, on enregistre sur la superficie citée 6 742 ha qui seront touchés par le reboisement neuf et 2 954 repeuplés dans le cadre du FFLND qui touchera durant la même période 4 677 ha (protection des bassins versants), 1 077 ha pour la lutte contre la désertification, 2 095 ha pour la gestion du territoire forestier et sur les 7 849 ha est prévu une opération de plantation des différentes plantes forestières sur les 1 186 ha ainsi une importante quantité d'oliviers. Les oliviers seront destinés à la superficie restante, soit 6 643 ha, a indiqué le conférencier. Avec une équipe soudée et une pyramide de cadres. Selon les chiffres avancés, le collectif des forestiers a réussi depuis l'année 2009, à ce jour, la réalisation de 73 projets sur un objectif de 65, 68 en 2010, 69 en 2011 alors que pour 2012, il a été retenu 68 autres projets dont 4 en cours, nous ajoute le conservateur des forêts. Selon le bilan, on compte sur le chapitre des projets plus de 400 : la modernisation des villages et des ksours avec 32, l'économie et retour des villageois avec 80, la préservation et la valorisation des ressources naturelles avec 263 et le reste, soit 23 projets, liés à la protection du massif forestier et le patrimoine. Selon le conférencier, à propos des localités touchées par ce programme durant les trois dernières années est 263 éparpillées à travers 40 communes pour un total de plus de 15 000 foyers, 77 000 habitants sont donc concernés par ces différents programmes qui se sont soldés par la création de 7 525 emplois. Au volet du programme PPDRI, les mêmes services ont réussi à traiter dans court un laps de temps plus de 8 000 ha de terres et la récupération durant la même période de près de 1 500 ha. Selon M. Rahmouni, conservateur des forêts, il a traité 8 087 ha de terres et récupéré 1 445 ha. Au même registre, les programmes inscrits au calepin des forestiers, la durabilité des projets, le retour des villageois et la lutte contre la pauvreté dans les coins les plus reculés de la région, en collaboration avec les cellules d'animation rurale communales et la SNADR. La mission menée par la Conservation des forêts pour freiner l'exode rural grâce à quatre points importants, dira le responsable du secteur, pour la réussite de cette nouvelle stratégie, le lancement des projets, la sensibilisation des ruraux, les rencontres de proximité et la panoplie des communications. Ce qui nous ont permis la création d'un service facilitateur. Ces actions ont pour objectif de fixer les populations durleurs terres d'origine, d'une part, et de mettre fin au phénomène de l'exode qui caractérise nos campagnes. Cette action a permis la pose de 85 kits solaires à travers les coins les plus reculés, l'octroi d'oliviers à 474 personnes, la création de 38 unités agricoles, 126 autres éleveurs ont disposé de caprins, ovins etbovins avec l'ouverture des pistes et le recensement des points d'eau. Tels sont les chemins qui mènent au développent en milieu forestier, dira le conservateur des forêts, M. Rahmoun, rencontré lors de la célébration de la Journée mondiale de la montagne.