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Toute la société interpellée
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 12 - 2012

Parmi les crimes les plus abjects dont pâtit la société algérienne post-tragédie nationale, il y a le rapt d'enfants, suivi souvent d'agressions et de sévices qui marquent à jamais les victimes.
Les cas rapportés dans les colonnes de la presse nationale ces dernières années sont légion à travers le territoire national. La région Est et Annaba ont été le théâtre, à l'instar d'autres coins du pays, de plusieurs cas de violences et de séquestrations après enlèvement, même si les statistiques font défaut. Le phénomène qui se développe à l'ombre de la criminalité sous toutes ses formes n'épargne aucune région du pays et les statistiques connues ne reflètent certainement pas la réalité, beaucoup de cas étant tus par les victimes ou par leurs familles. Comment en est-on arrivé à pareils drames dans la société algérienne qui semble avoir évolué dans un climat au-dessus de tout soupçon ? A qui faut-il imputer la responsabilité ? Il faut dire, et beaucoup le soulignent, les enfants n'ont pas été suffisamment préparés à faire face aux effets pervers des changements que génère l'émergence de la société mondialisée. Cela au-delà des failles qui mettent à nue le manque ou la faiblesse de protection de l'enfant. Comme dans tous les maux sociaux, c'est la prévention qui manque le plus. C'est pourquoi le phénomène interpelle la société entière et toutes les institutions. La conscience bousculée par l'affaire de la petite Chaïma récemment dans l'Algérois, montre l'indispensable débat à ouvrir pour pouvoir apporter des réponses à même de mettre en place une stratégie de lutte contre le phénomène qui, vu son ampleur, affecte les fondements de la société. Le caractère gravissime de ce crime fait que tout le monde est interpellé. C'est la fondation du professeur Mustapha Khiati qui ouvre la réflexion en se prononçant carrément pour le rétablissement de la peine de mort dans ce cas précis du crime abject contre l'innocence. Les juristes, les théologiens et la société civile avec ses associations de défense de l'enfance doivent conjuguer leurs efforts, voire accorder leurs violons pour faire barrage au fléau avant qu'il ne soit tard. Que faire en priorité, au-delà de la sensibilisation tous azimuts de tous les pans de la société ? Maître Merabti Yamouna, de l'association pour les droits de l'enfance ADEN Annaba parle en connaissance de cause pour les avoir défendus devant les tribunaux en qualifiant d'alarmant le nombre grandissant d'enfants victimes de maltraitance, de viol et d'inceste et plaide pour la création de structures d'accueil, de soutien et d'écoute pour ces enfants victimes. La juriste joint sa voix à celles des pédo-psychologues qui soulignent les ravages causés aux victimes des agressions de tout genre pour s'indigner du fait que «ces enfants souffrent en silence, dans l'indifférence de la société, et parfois même meurent à huis clos». L'association pour les droits de l'enfance ADEN Annaba interpelle le législateur afin qu'il mette en adéquation la législation relative à l'enfant avec les dispositions de la convention des droits de l'enfant : «Notre législateur est donc invité à s'adapter à cette nouvelle conception de l'enfant dictée par la convention des droits de l'enfant ratifiée par l'Algérie et à envisager de nombreux textes pour répondre aux situations nouvelles relatives à l'enfant et répondre à l'égalité des droits de l'enfant à tous les enfants sans la moindre discrimination.» Pour Maître Merabti, l'arsenal juridique est d'autant plus insuffisant que des mutations s'opèrent tous azimuts : « Il est insuffisant, si l'on droit tenir compte de l'évolution rapide et complexe des mœurs, des rapports sociaux, de l'impact de mondialisation sur nos jeunes, de l'avancée du progrès technologique et scientifique. Le tout nous verse, par la force des choses, dans l'universalité de l'homme et ses droits. Plus particulièrement il nous propulse dans une ère nouvelle où le cumul des vides juridiques et le ralenti de promulgation de lois nouvelles ne pardonnent pas. Pire, ils peuvent être source de retombées néfastes sur la stabilité sociale à l'avenir».

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