«Pour créer un marché légal, il faut les accords ministériels, des Finances, de l'Intérieur, de l'Agriculture et du Commerce. Tant que ces derniers ne répondent pas aux maintes demandes faites par les présidents des APC, ce projet ne verra jamais le jour. Donc nous appelons ces maires à déposer leurs démissions et céder leurs places à d'autres plus compétents», a déclaré hier le secrétaire général de l'UGCAA, Tahar Boulenouar, lors d'une conférence de presse tenue au nouveau du siège de l'Union. Terrouche Ibrahim, président de la circonscription de Sidi M'Hamed, et membre du bureau national des commerçants et artisans a indiqué de son côté : «Depuis toujours, nous parlons des marchés informels à Alger-Centre, et après la décision prise en 2012 par les autorités, 65% seulement ont été éradiqués», ajoutant que ces derniers jours, l'Etat a allégé son contrôle sur les marchés informels, et pour cela, les commerçants illégaux ont réintégré leurs anciennes activités, à l'instar de ceux de Boumaâti, Bachdjerrah, Place des Martyrs, Ali Mellah (1er Mai), Oued Terfa...Pour sa part, Hamid Azzi, membre du bureau national des commerçants et artisans a déclaré : «Nous demandons l'application du code du commerce sur toutes les catégories... et l'Etat doit fournir des espaces pour ces commerçants là où ils ne dérangent ni les citoyens ni les commerçants officiels». Mourad Dhif, un des membres du bureau national de l'UGCAA, a signalé que le nombre de 100 locaux dans chaque commune est insuffisant : «Il faut augmenter ce chiffre. Les pouvoirs publics doivent en outre mettre en location les garages et espaces se trouvant dans les cités AADL.»