L'UGCAA va prendre des mesures à l'orée de la prochaine rentrée sociale et ce, à l'effet, d'«adapter» l'activité commerciale en fonction du nouveau week-end. L'UGCAA va prendre des mesures à l'orée de la prochaine rentrée sociale et ce, à l'effet, d'«adapter» l'activité commerciale en fonction du nouveau week-end. L‘Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), par la voix de son porte-parole, Hadj Tahar Boulenouar, s‘est « favorablement » prononcé quant au passage du week-end Jeudi-vendredi à celui dit semi universel (vendredi et samedi) dont l‘entrée en vigueur interviendra à partir de ce vendredi 14 août, dès lors que les commerçants ne sont pas «touchés» en plus du fait que ce changement aura des répercussions «positives» sur l‘économie nationale. «Nous saluons ce changement», a déclaré à cet effet Hadj Tahar Boulenouar porte-parole de l‘Union dans une conférence de presse organisée, hier au siège de la Kasma FLN de Bachdjarrah, par l‘aile dissidente de l‘Union opposée au SG contesté de l‘UGCAA Salah Souilah. L‘intervenant a indiqué que ce changement de week-end «ne posait pas» de problème pour son organisation pour au moins deux raisons. D‘abord, parce que le métier de commerçant est une activité commerciale libérale «spécifique» en ce sens que le commerçant peut s‘auto-appliquer des horaires de travail «comme bon lui semble». De plus, ajoute-t-il, le changement en question « n‘est pas de l‘envergure que certaines parties veulent lui faire porter ». Boulenouar assure, dans ce sillage, que 90% des commerçants travailleront normalement le samedi 15 août décrété « jour de travail » pour l‘ensemble des commerçants affiliés à l‘Union. Néanmoins, précise l‘intervenant, l‘UGCAA va prendre des mesures à l‘orée de la prochaine rentrée sociale et ce, à l‘effet, dit-il, d‘«adapter» l‘activité commerciale en fonction du nouveau week-end. Ces mesures, précise Boulenouar, ont pour objectif de contribuer à «organiser» le circuit de distribution et partant, du marché. La première consiste à encourager et multiplier davantage les «marchés hebdomadaires spécialisés» à l‘instar des marchés de bétails, des véhicules, l‘électroménager et les vêtements, qui s‘ajouteront aux marchés de gros des fruits et légumes déjà existants. Outre les services du ministère du Commerce, les collectivités locales (APW et APC) seront également associées à cette opération, précise le porte-parole de l‘UGCAA qui estime que l‘organisation des marchés n‘est pas seulement du seul ressort du ministère du Commerce. «L‘organisation du marché est parmi les préoccupations majeures des Assemblées locales», a-t-il affirmé. Comme seconde mesure, l‘Union des commerçants compte lancer un appel en direction des associations de protection des consommateurs à l‘effet, affirme Boulenouar, de propager la culture de la consommation parmi les citoyens-consommateurs. «On voudrait par exemple faire apprendre à nos concitoyens comment faire leurs courses en denrées alimentaires une fois par semaine », déclare le porte-parole de l‘UGCAA. En ce qui concerne les nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire 2009, les représentants de l‘UGCAA se sont dit «contre» en soulignant toutefois qu‘ils sont «obligés de les subir». «Il faut revoir certains points», préconisent-il. Par ailleurs, Hadj Tahar Boulenouar a exhorté le gouvernement à «revoir» la loi sur les impôts qui, juge-t-il, est derrière la prolifération des marchés parallèles qui feraient perdre à l‘Etat la bagatelle de 800 milliards de dinars annuellement. Il affirme que 55% des recettes fiscales proviennent des commerçants et du secteur privé, mais que parallèlement en raison de la hausse des impôts, un grand nombre des 1.220.000 commerçants «légaux» ont carrément basculé dans l‘informel. L‘intervenant a, par la même occasion, jugé le nombre de commerçants qui activent légalement sur le territoire national « de très faible» puisque le nombre n‘est que de 1,22 million pour environ 35 millions d‘habitants alors que la moyenne devrait être de 3,5 millions. A propos de la hausse des prix, Farid Touami membre du bureau national de l‘UGCAA et président de la commission nationale des commerçants des fruits et légumes , a affirmé que la flambée actuelle «n‘a pas lieu d‘être puisque la demande est là, elle existe». La raison du renchérissement des prix des principaux produits de consommation réside, selon lui, dans le fait qu‘il y ait un manque en termes de marchés de proximité et de détail. Pour lui, les produits alimentaires n‘arrivent tout simplement pas aux destinataires c‘est-à-dire les consommateurs « faute d‘un circuit de distribution fiable ». Résultat des « courses» : entre 20 et 30% des marchandises sont tout bonnement jetées à la poubelle ». A ce propos, il a révélé que l‘UGCAA aurait lancé un appel à l‘intention des APC à l‘effet de fermer certaines ruelles pour y implanter des marchés de proximité. Tout en pointant du doigt la «frénésie» qui s‘empare des citoyens qui se ruent sur les produits alimentaires provoquant ainsi la hausse des prix, l‘orateur a souligné qu‘« il est difficile de spéculer pour ce qui est de certains produits alimentaires tels que la pomme de terre et l‘oignon qui sont d‘ailleurs subventionnés par l‘Etat». En outre, Boulenouar a rappelé que son organisation rendra publique, trois jours avant le début du Ramadhan, une liste des prix pratiqués au niveau des marchés de gros afin, dit-il, de tuer dans l‘œuf toute velléité spéculative sur les produits alimentaires à la veille du mois sacré. Il tient à préciser que la flambée persistera au cours de la première semaine du Ramadan mais que les prix se stabiliseront juste après. S‘agissant du renchérissement des prix du poulet, un représentant de l‘Union spécialisé dans l‘activité avicole a imputé cette hausse à la température « extrêmement élevée » qui sévit dans le pays et qui a été à l‘origine de plusieurs départs de feux. Ces derniers ont ravagé les poulaillers situés dans les régions éloignées avec comme conséquence une raréfaction du poulet. Le prix « moyen » du poulet tournerait autour de 260DA en détail et entre 230 et 240DA dans le marché de gros, à en croire l‘UGCAA. Des chiffres qui semblent en totale contradiction avec la réalité du terrain puisque le prix moyen à quelques différences près pratiqués par certains commerçants frôle les 380 DA le kg. «90% des produits contrefaits proviennent du marché parallèle» L'Union des commerçants et artisans algériens (UGCAA) conteste la loi 03-09 de protection du consommateur estimant que celle-ci « ne protège pas le consommateur contre le marché parallèle ». « Nous appelons le gouvernement à revoir cette loi de sorte à ce qu'elle prenne en compte la protection du consommateur contre les produits contrefaits », a affirmé Hadj Tahar Boulenouar qui ajoute que 90% des produits contrefaits commercialisés sur le marché national « proviennent du marché parallèle ». En termes de chiffres, Boulenouar annonce que 60% des cigarettes contrefaites vendues dans notre pays et autant pour ce qui est des produits cosmétiques sont « écoulés » via le secteur informel. Aussi, Boulenouar exhorte le consommateur à « se protéger lui-même », en témoignant que 60% des consommateurs ne s'intéressent pas à la qualité du produit acheté. Boulenouar a, par ailleurs, fustigé l'aile de Salah Souilah accusée « de ne pas avoir donné de suite » à la sollicitation du ministère du Commerce qui lui avait envoyé une copie de l'avant-projet de loi objet de la contestation pour l'étudier et émettre un avis. L‘Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), par la voix de son porte-parole, Hadj Tahar Boulenouar, s‘est « favorablement » prononcé quant au passage du week-end Jeudi-vendredi à celui dit semi universel (vendredi et samedi) dont l‘entrée en vigueur interviendra à partir de ce vendredi 14 août, dès lors que les commerçants ne sont pas «touchés» en plus du fait que ce changement aura des répercussions «positives» sur l‘économie nationale. «Nous saluons ce changement», a déclaré à cet effet Hadj Tahar Boulenouar porte-parole de l‘Union dans une conférence de presse organisée, hier au siège de la Kasma FLN de Bachdjarrah, par l‘aile dissidente de l‘Union opposée au SG contesté de l‘UGCAA Salah Souilah. L‘intervenant a indiqué que ce changement de week-end «ne posait pas» de problème pour son organisation pour au moins deux raisons. D‘abord, parce que le métier de commerçant est une activité commerciale libérale «spécifique» en ce sens que le commerçant peut s‘auto-appliquer des horaires de travail «comme bon lui semble». De plus, ajoute-t-il, le changement en question « n‘est pas de l‘envergure que certaines parties veulent lui faire porter ». Boulenouar assure, dans ce sillage, que 90% des commerçants travailleront normalement le samedi 15 août décrété « jour de travail » pour l‘ensemble des commerçants affiliés à l‘Union. Néanmoins, précise l‘intervenant, l‘UGCAA va prendre des mesures à l‘orée de la prochaine rentrée sociale et ce, à l‘effet, dit-il, d‘«adapter» l‘activité commerciale en fonction du nouveau week-end. Ces mesures, précise Boulenouar, ont pour objectif de contribuer à «organiser» le circuit de distribution et partant, du marché. La première consiste à encourager et multiplier davantage les «marchés hebdomadaires spécialisés» à l‘instar des marchés de bétails, des véhicules, l‘électroménager et les vêtements, qui s‘ajouteront aux marchés de gros des fruits et légumes déjà existants. Outre les services du ministère du Commerce, les collectivités locales (APW et APC) seront également associées à cette opération, précise le porte-parole de l‘UGCAA qui estime que l‘organisation des marchés n‘est pas seulement du seul ressort du ministère du Commerce. «L‘organisation du marché est parmi les préoccupations majeures des Assemblées locales», a-t-il affirmé. Comme seconde mesure, l‘Union des commerçants compte lancer un appel en direction des associations de protection des consommateurs à l‘effet, affirme Boulenouar, de propager la culture de la consommation parmi les citoyens-consommateurs. «On voudrait par exemple faire apprendre à nos concitoyens comment faire leurs courses en denrées alimentaires une fois par semaine », déclare le porte-parole de l‘UGCAA. En ce qui concerne les nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire 2009, les représentants de l‘UGCAA se sont dit «contre» en soulignant toutefois qu‘ils sont «obligés de les subir». «Il faut revoir certains points», préconisent-il. Par ailleurs, Hadj Tahar Boulenouar a exhorté le gouvernement à «revoir» la loi sur les impôts qui, juge-t-il, est derrière la prolifération des marchés parallèles qui feraient perdre à l‘Etat la bagatelle de 800 milliards de dinars annuellement. Il affirme que 55% des recettes fiscales proviennent des commerçants et du secteur privé, mais que parallèlement en raison de la hausse des impôts, un grand nombre des 1.220.000 commerçants «légaux» ont carrément basculé dans l‘informel. L‘intervenant a, par la même occasion, jugé le nombre de commerçants qui activent légalement sur le territoire national « de très faible» puisque le nombre n‘est que de 1,22 million pour environ 35 millions d‘habitants alors que la moyenne devrait être de 3,5 millions. A propos de la hausse des prix, Farid Touami membre du bureau national de l‘UGCAA et président de la commission nationale des commerçants des fruits et légumes , a affirmé que la flambée actuelle «n‘a pas lieu d‘être puisque la demande est là, elle existe». La raison du renchérissement des prix des principaux produits de consommation réside, selon lui, dans le fait qu‘il y ait un manque en termes de marchés de proximité et de détail. Pour lui, les produits alimentaires n‘arrivent tout simplement pas aux destinataires c‘est-à-dire les consommateurs « faute d‘un circuit de distribution fiable ». Résultat des « courses» : entre 20 et 30% des marchandises sont tout bonnement jetées à la poubelle ». A ce propos, il a révélé que l‘UGCAA aurait lancé un appel à l‘intention des APC à l‘effet de fermer certaines ruelles pour y implanter des marchés de proximité. Tout en pointant du doigt la «frénésie» qui s‘empare des citoyens qui se ruent sur les produits alimentaires provoquant ainsi la hausse des prix, l‘orateur a souligné qu‘« il est difficile de spéculer pour ce qui est de certains produits alimentaires tels que la pomme de terre et l‘oignon qui sont d‘ailleurs subventionnés par l‘Etat». En outre, Boulenouar a rappelé que son organisation rendra publique, trois jours avant le début du Ramadhan, une liste des prix pratiqués au niveau des marchés de gros afin, dit-il, de tuer dans l‘œuf toute velléité spéculative sur les produits alimentaires à la veille du mois sacré. Il tient à préciser que la flambée persistera au cours de la première semaine du Ramadan mais que les prix se stabiliseront juste après. S‘agissant du renchérissement des prix du poulet, un représentant de l‘Union spécialisé dans l‘activité avicole a imputé cette hausse à la température « extrêmement élevée » qui sévit dans le pays et qui a été à l‘origine de plusieurs départs de feux. Ces derniers ont ravagé les poulaillers situés dans les régions éloignées avec comme conséquence une raréfaction du poulet. Le prix « moyen » du poulet tournerait autour de 260DA en détail et entre 230 et 240DA dans le marché de gros, à en croire l‘UGCAA. Des chiffres qui semblent en totale contradiction avec la réalité du terrain puisque le prix moyen à quelques différences près pratiqués par certains commerçants frôle les 380 DA le kg. «90% des produits contrefaits proviennent du marché parallèle» L'Union des commerçants et artisans algériens (UGCAA) conteste la loi 03-09 de protection du consommateur estimant que celle-ci « ne protège pas le consommateur contre le marché parallèle ». « Nous appelons le gouvernement à revoir cette loi de sorte à ce qu'elle prenne en compte la protection du consommateur contre les produits contrefaits », a affirmé Hadj Tahar Boulenouar qui ajoute que 90% des produits contrefaits commercialisés sur le marché national « proviennent du marché parallèle ». En termes de chiffres, Boulenouar annonce que 60% des cigarettes contrefaites vendues dans notre pays et autant pour ce qui est des produits cosmétiques sont « écoulés » via le secteur informel. Aussi, Boulenouar exhorte le consommateur à « se protéger lui-même », en témoignant que 60% des consommateurs ne s'intéressent pas à la qualité du produit acheté. Boulenouar a, par ailleurs, fustigé l'aile de Salah Souilah accusée « de ne pas avoir donné de suite » à la sollicitation du ministère du Commerce qui lui avait envoyé une copie de l'avant-projet de loi objet de la contestation pour l'étudier et émettre un avis.