Le retour à la compétition du Widad de Tlemcen ne cesse d'occuper les esprits des supporters widadis quand on connaît l'amour et l'attachement envers leur équipe favorite qui n'arrive toujours pas à s'en sortir de cette situation quasi-critique que vit aujourd'hui le club de «Sidi Boumediene». La majorité des actionnaires ont jeté l'éponge, laissant le président intérimaire Bentchouk à l'abandon. Jamais dans l'histoire du club, celui-ci n'a vécu une telle situation, celle qui a vu les dirigeants tourner complètement le dos, créant ainsi un climat de psychose. L'entraîneur Benyelles a animé jeudi passé, une conférence de presse dans laquelle, il est revenu sur le parcours de l'équipe lors de cette première phase «aller» dont il n'est pas responsable tout en accusant le staff technique de parcours catastrophique avec un effectif médiocre, pour ne pas dire faible. «Désormais, il faut un miracle pour sauver cette formation. Pour ce mercato hivernal, nous avons ciblé plusieurs joueurs pour apporter un plus, malheureusement la crise financière que vit le club nous a fait défaut et pour le moment, seuls deux joueurs ont signé leurs contrats de 24 mois, Chaouti milieu de terrain de l'ASM Oran et le défenseur du MO Constantine Renane. Aussi, la majorité des joueurs ne sont pas payés, la direction actuelle est incapable de ramener des éléments d'expérience puisque l'offre n'est pas intéressante comme ça été le cas de Haddiouche et Djarbou qui ont opté pour d'autres clubs. Nous entamons la deuxième semaine de ce stage bloqué qui se déroule dans de bonnes conditions. Nous avons axé notre travail sur la préparation physique avec des séances au stade et à la foret, et aussi le volet tactico-technique. Nous avons joué deux matchs amicaux face au CRB Ibn Badis de Sidi Bel-Abbès que nous avons gagné sur un score de (5-1) et avec le SA Mohammadia, le match s'est terminé sur un score vierge. Le stage prendra fin aujourd'hui», a déclaré le coach Benyelles qui évoque aussi, le cas Bentchouk : sera-t-il capable de donner les moyens d'aborder la phase retour avec un maximum d'atout ? La venue de Ghazali se complique Parmi les priorités de la direction widadie, lors de cette trêve hivernale, l'enfant du club Ghazali de l'ASO Chlef qui a décidé de retourner au bercail pour relancer sa carrière, est annoncé comme partant du club de l'ASO. L'ex-attaquant des «Bleu et Banc» n'a pas pu obtenir sa lettre de libération puisque Medouar a demandé la somme de 4 millions de dinars, un montant considéré très élevé par le boss tlemcénien. Cette somme risque de bloquer le joueur qui a voulu quitter Chlef. Boudjakdji : «Il est hors de question de baisser les bras» Revenant sur le parcours de son équipe lors de la première moitié du championnat, l'un des hommes forts de la formation widadie affirme, «tout d'abord, je tiens à préciser que le WAT avait entamé le challenge avec la ferme détermination de faire bonne figure et prouver que nous sommes capables de nous mesurer avec les grandes équipes. cependant, plusieurs facteurs ont été à l'origine de notre parcours décevant. Je citerai entre autres, le manque de motivation ainsi que l'instabilité du staff administratif et technique. Malgré tout, nous avons tenté de défendre les couleurs du club mais la crise financière qui secoue l'équipe a eu un impact négatif sur le rendement du groupe. Interpellé sur la situation du club qui se dirige à grandes enjambées vers la division deux, il rétorque : «Maintenant notre position au classement général n'est pas rassurante, on est parmi les trois qui ferment la marche. Il est grand temps de secouer le cocotier et voir avec du recul qu'il n'est pas trop tard pour prévoir un plan de sauvetage afin de permettre au club de quitter cette zone de turbulences. Pour cela, le groupe doit redoubler d'effort et de sacrifices pour réussir».