Zénasri, le tout nouveau président de l'APC de Sidi M'hamed, d'obédience MSP, n'a même pas eu le temps de réchauffer son fauteuil, après son installation le 9 décembre 2012, qu'une campagne d'intoxication est orchestrée par des éléments de l'opposition constituée essentiellement du parti FLN. Deux quotidiens nationaux viennent de publier dans leur édition d'hier deux billets, sans qu'il y ait eu une vérification préalable de l'information relative à l'interdiction de projection de films au cinéma «le Sierra Maestra» auprès du maire. Dans le «Radar» de Liberté on peut lire : «Le président de l'APC interdit la projection de films au cinéma Sierra Maestra». L'Expression en page 5 titre : «Les films interdits au Sierra Maestra». Dans le commentaire non signé, il est écrit que Zénasri est «d'après les mêmes sources derrière cette décision». Poursuivant, le rédacteur s'indigne dans l'absolu qu'«un responsable local censé promouvoir la culture... prive des milliers de jeunes de se divertir, d'autant plus que les films qui sont projetés dans cette salle sont des films algériens. Au lieu de s'arroger le rôle de moralisatrice de la société, n'est-il pas temps que la nouvelle majorité s'occupe des vrais problèmes des citoyens ?» Quant à Liberté, l'auteur du billet avance que selon Zénasri, cette activité nuit aux bonnes mœurs, et qu'aucun film n'a été projeté depuis son inauguration, sans pour autant préciser que ce cinéma a été fermé durant plus de 6 ans pour rénovation par l'équipe des élus sortants. Ce qui est intéressant dans ces deux billets est le téléguigage de l'information et la lecture qu'il convient de faire en lisant entre les lignes. M. Zénasri aurait certainement ordonné l'arrêt des activités du Sierra Maestra suite à la découverte que cette salle servait de lieu de prostitution. Des couples moyennant un tarif pour l'orchestre et le double du tarif pour le balcon auraient trouvé ainsi un lieu pour se livrer à leurs ébats. Quant à la chute du billet de l'Expression, il ne s'agirait ni plus ni moins que du commencement d'une campagne de déstabilisation du nouveau maire pour remettre sur l'étrier une opposition coupable d'avoir rasé les cinémas le Musset, le Caméra tout en fermant l'Ouarsenis (ex-Français) qui était géré par la Cinémathèque algérienne. De longues années ont privé les habitants de la commune de Sidi M'hamed de projection cinématographique, de théâtre et de concerts de musique par ceux qui aujourd'hui se permettent de critiquer Zénasri. Ceux qui espèrent que la désinformation va les servir pour reprendre l'APC devraient savoir que le balancier d'une horloge va du «tic au tac» pour donner l'heure exacte. A Sidi M'hamed, il en sera désormais ainsi, ça sera du «tic au tac», y compris pour ceux qui attendent l'heure du festin.