A Béjaïa, l'eau restera un éternel problème, la raison n'est pas dans le manque, car en plus de la pluviométrie abondante, les nappes sont également généreuses, mais dans les raccordements. Deux barrages fournissent l'essentiel des besoins de la ville (Kherrata et Tichy-Haf) mais les besoins s'expriment en matière de réseaux et de raccordement aussi bien à partir des barrages que dans la ville, lesquels nécessitent un renouvellement. C'est un peu plus de 300 milliards que les pouvoirs publics vont injecter pour satisfaire les citoyens au sahel et dans la vallée. La visite du ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, hier à Béjaïa, a eu plus de l'impact sur plus de 30 000 personnes qui ne vont plus avoir de problème d'eau. Un projet au coût de 163 milliards et dont le taux d'avancement est à quelque 28%. Une autre étude a été lancée pour un large raccordement à partir du barrage d'Ighil M'da des localités de Kherrata, Draâ El-Gaïd et Souk El-Ténine. Cette dernière est aussi concernée par une station d'épuration d'un coût de 10 milliards, après celle de Sidi Ali Labhar. La visite, se prolongeant dans la vallée, a concerné le barrage de Tichi-haf et les raccordements de Akbou, Amalou et Amizour.