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Le déclin de l'impérialisme contemporain (I)
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 02 - 2013

Nous entreprenons aujourd'hui, la publication de trois articles présentant les principes de base de l'économie politique, ses caractéristiques modernes et son processus de déclin, qui s'accélère depuis l'approfondissement de la crise systémique de 2008. A la fin de cette série, vous aurez, nous l'espérons, accru votre compréhension de l'économie et de la politique contemporaine.
Les Etats-Unis d'Amérique sont-ils un pays impérialiste ? Oui, évidemment ! Cela est que notamment, les Yankees entretiennent 770 bases militaires chez-eux et à l'étranger. De plus, ils ont agressé et occupé de nombreux pays depuis 1890 (plus de cent invasions). La France et la Chine sont-elles impérialistes ?!... Le Canada est-il un pays impérialiste ? Le Canada n'a pas de bases militaires à l'étranger mais le Canada soutient des multinationales sanguinaires qui exploitent les ouvriers dans les mines de l'Afrique mortifiée ! La Grèce est-elle un pays impérialiste ? Evidemment non, voyons ! La petite Grèce (10 millions d'habitants), sans base militaire à l'étranger. La population hellénique mendie aux portes des soupes populaires et fréquente les friperies dégarnies. Et bien si, ces pays sont tous des pays impérialistes. C'est-à-dire que ces cinq Etats, comme tant d'autres dans le monde, sont des pays qui vit le système capitaliste de production et d'échange de marchandises et l'économie de ces cinq pays est parfaitement intégrée à l'économie mondialiste-globaliste-non-libéraliste», pour utiliser des termes à la mode. L'impérialisme, c'est le système capitaliste développé à son ultime limite ou au moment où ce système global s'essouffle et tangue sur ses bases nous assurant plus le développement des forces productives et se traînant dans une crise à une autre, inexorablement. L'économie impérialiste se développe de façon inégale imbriquée et par bonds saccadés. L'impérialisme provoque une division internationale du travail où les Etats-Unis, la Chine, la France, le Canada et la Grèce ont chacun leur secteur de développement prioritaire et leur rôle à jouer. Une question cruciale pour savoir si un pays quelconque est partie prenante du camp impérialiste en tant que grand spoliateur, en tant que petit profiteur ou en tant que néo-colonie où il n'existe que trois catégories parfaitement imbriquées ou consiste à se demander si le capital (je n'ai pas écrit l'argent, mais bien le CAPITAL) dans un pays est ou non amalgame au capital mondial via les banques nationales (nationale dans le sens où chacune de ces banques obtient sa charte dans un gouvernement national). Autre question, les entreprises industrielles monopolistes et le marché national sont-ils enchevêtres au système d'économie politique mondiale hégémonique ? Ensuite se pose la question du rôle spécifique de cette économie nationale (grecque par exemple) dans l'ensemble international qui se développe de façon inégale ou imbriqué et par bonds successifs, nous le répétons. Le CAPITAL, ce n'est pas de la monnaie ou de l'argent où le capital est un rapport social de production. Le capital c'est de l'argent investi-transformé en moyens de production pouvant générer de la plus-value et du profit. Le capital impérialiste est ce rapport social de production qui permet aux capitalistes du monde entier ou quelle que soit leur «nationalité» de confisquer le travail non payé des ouvriers grecs, américains, chinois, canadiens, français ou autres, dépendemment du pays où ces capitalistes ont investi leurs capitaux. Prenons l'exemple du capital propriété privée des milliardaires grecs qui brassent des affaires «mondiales-globalisées-non-libérales» dans trois secteurs économiques particuliers, soit la construction navale, le transport maritime et le tourisme de masse. C'est par ces trois canaux économiques prédominants qu'ils s'amalgament au capital impérialiste international. Evidemment, le gouvernement grec en tant que partie constituante, instrument et Etat-major de la classe capitaliste monopoliste grec-internationaliste, participe aussi aux complots militaires des grandes puissances impérialistes, tels que les Etats-Unis et la France, via sa participation enthousiaste à l'OTAN. Dernièrement, la petite Grèce au bord du gouffre financier achetait de l'armement à la France et çà l'Allemagne avec de l'argent emprunté aux banques grecs qui elle-même l'avaient emprunté aux banques allemandes et dont la facture a été refilée aux gouvernements grecs qui la fera payer par les travailleurs grecs sous régime d'austérité pour l'armée. Puis, ce gouvernement à la solde expédiait trois officiers du renseignement sur le front de la révolte des «terroristes et des indépendantistes Touaregs» au fond du Mali africain. «Ah le bon temps des colonies ! Ses képis et ces négresses que le soldat blanc ou noir violaient à l'avenant, et cet arabe ou ce Touareg que le soldat du BIMA carbonisait vivant avec ses enfants au fond de sa tanière ou au bord de son repère de brigand. A la fleure bon la civilisation par ici s'écrie le soldat du BIMA français ! Vive l'empereur Hollande Premier, redresseur de torts de la Françafrique ! Le gouvernement de la Grèce a livré par ses trois officiers sa rançon de soumission à son suzerain parisien. Chaque pays impérialiste participe à la hauteur de ses moyens. Le gouvernement du Canada, ce vaurien, fournit un avion de transport des troupes néocoloniales vers le Mali lointain. Il a fait pire lors de l'invasion de la Libye. Revenons à l'impérialisme stade suprême du capitalisme. Depuis l'accentuation de la crise structurelle en 2008, les trois secteurs prioritaires de l'économie grecque ont été les premiers à s'effondrer et à se restructurer (absorbé par des concurrents plus puissants ou éliminés par des concurrents plus gourmands). Ainsi, les impérialistes coréens et chinois détruisent ou absorbent l'industrie navale grecque comme celle de tous les pays ouvrant dans ce secteur industriel ? Ils prédominent. La division internationale du travail impérialiste a fait son œuvre imperceptiblement. L'impérialisme maffieux russe a pris une option sur l'hôtellerie touristique hellénique, tout comme la Belgique, et ainsi de suite. Les milliardaires grecs sont toujours aussi milliardaires qu'avant mais leur capital s'imbrique peu à peu au capital impérialiste coréen, chinois, russe, belge, indien (BRICS) et toujours allemand évidemment. Les banquiers français, quant à eux, courent toujours après le remboursement de leurs prêts asservissants. Ceux-là jouent le rôle des tondeurs de coupons parasitaires», comme on les appelait auparavant, avant la numérisation informatique et télématique des transactions bancaires et boursières. Enfin, la classe capitaliste monopoliste grecque a aussi planqué une partie de ses deniers en Suisse transformant ses euros mal acquis en Francs helvétiques garantis plus rentable. Sous peu vous apprendrez que les grecques riches existent (!) ont transformé leur pécule monétaire en étalon or comme la plupart des milliardaires de vos pays saccagés. Au diable le dollar et l'Euro, tout juste bon pour les peuples soumis aux politiques d'austérités visant à renflouer les monnaies avant la grande d'évaluation. La raison d'être du système capitaliste La finalité de la production sociale des biens et des services nécessaires à l'existence humaine ou de la production des marchandises n'est pas de satisfaire les besoins de la population ou de fabriquer des consommateurs aliénés ou solvables et non solvables ou accrédités ou endettés par les soins des banquiers. Le «dessein» de cette infrastructure économique de production matérielle, industrielle, technologique et scientifique, et de cette superstructure sociologique, juridique, militaire, idéologique et politique complexe n'est même pas de rémunérer le capital, selon les «risques» encourus, non plus que de rétribuer le travail à sa «juste valeur». Mais alors, quelle est donc la raison d'être de ce système d'économie politique, quelle est la force mystérieuse qui pousse en avant la charrette du capitalisme obsolescent ? Cette force qui pousse en avant le système capitaliste est toujours la même depuis l'époque où Marx observait les Chevaliers d'industries capitaliser l'Angleterre et exploiter ses colonies. L'objectif du système d'économie-politique capitaliste est de se reproduire pour assurer sa pérennité. La finalité de tout système d'économie politique, que ce soit l'esclavagisme romain, le féodalisme tsariste ou le capitalisme britannique, a toujours a été de se perpétuer, de se reproduire à plus large échelle accumulative ou hégémonique, tentant de détruire toute trace d'un système d'économie politique passé ou en devenir. Ainsi, le capitalisme requiert le développement social des forces productives collectives mais les capitalistes s'opposent farouchement à l'émergence d'une société collectiviste préférant la propriété privée pléthorique et catastrophique. De nos jours, la succession des crises économiques, industrielles, financières, boursières et monétaires n'est que le symptôme de l'incapacité du système d'économie politique impérialiste d'assurer sa reproduction étendue, conséquence de ses contradictions internes qui l'entraînent a contrario de sa finalité ultime et entravent le mouvement de son développement croissant. Nous allons en faire la démonstration. (A suivre)

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