Avec la plaine de M'lata, la wilaya d'Oran remontera dans le classement des zones agricoles. Les 5 100 hectares qui seront irrigués à la fin des travaux seront presque exclusivement dédiés aux céréales et fourrages, ils engrangeront des récoltes beaucoup plus importantes que les actuelles. C'est avec une attention particulière que les études ont été menées ainsi que la prise en charge par l'Etat, par le biais de la direction de la wilaya d'Oran des ressources en eau. Les consultations lancées, les offres déposées et les entreprises retenues : Cosider-canalisation, Le groupement Chiali-Amenhyd et Trans-Canal, les chantiers devaient être lancés hier pour une durée de réalisation de 20 mois. Les canaux d'irrigation ou de lagunage auront pour source d'alimentation la station d'épuration des eaux usées et traitées Step d'El-Kerma. Avec les stations de pompage et la mobilisation des eaux traitées de la Step d'El-Kerma, des lagunes et autres adductions, selon certaines sources, des techniques de tabia et de gabionnages seront utilisées à titre expérimental pour mesurer les possibilités de récupération des eaux superficielles. L'impact direct et indirect sera très bénéfiques à l'agriculture et à l'emploi de la main d'œuvre locale. Mohamed Hammadi, chef de bureau hydro-agricole à la direction des services agricoles de la wilaya d'Oran (DSA), a déclaré aux journalistes que «les travaux de ce projet, dont l'objectif est de maintenir la vocation céréalière de la plaine de M'lata avec la création d'un bassin laitier pour le développement des cultures fourragères par l'Office national de l'irrigation et de drainage (Onid), seront entamés au domaine "Zabana", dans la commune d'El-Kerma (Es-Sénia), par la réalisation d'un bassin de stockage des eaux épurées de 1 million de mètres cubes. Deux stations de pompage et un réservoir de 25 000 m3 seront également réalisés à la faveur de ce projet qui prévoit la création par l'Onid de 200 emplois permanents». Un autre projet de moindre envergure sera réalisé dans la daïra de Aïn Turck et qui irriguera 500 hectares avec les eaux non conventionnelles. Les types de culture qui peuvent être développées dans ces périmètres généralement irrigués avec des eaux non conventionnelles sont classés et répertoriées ; les céréales en particulier le maïs et les fourrages dont la luzerne sont les plus appropriés et qui s'adaptent pour le mieux.