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«L'Algérie n'a pas été informée de la mort des terroristes Abou Zeid et Belmokhtar»
Publié dans La Nouvelle République le 04 - 03 - 2013

Dans un communiqué mis en ligne sur un site «djihadiste» et repris par des médias mauritaniens, Aqmi confirme la mort d'Abou Zeid mais dément celle de Mokhtar Belmokhtar. La disparition d'Abou Zeïd veut dire également la disparition d'un véritable trésor enfoui dans le désert et dont seul le chef terroriste connaissait les lieux. Le butin de guerre laissé par Abou Zeid (argent des rançons) est estimé à plusieurs millions d'euros.
Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a affirmé, lundi à Alger, que l'Algérie n'a jusqu'à présent été informée «par aucun pays» du décès des terroristes Abdelhamid Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar au Mali. Le ministre répondait en marge de l'ouverture de la session de printemps du Parlement à une question sur les informations rapportées récemment par des sources médiatiques, citant le président tchadien Idriss Deby et faisant état de la mort des deux terroristes. Récemment, des rapports de presse internationaux avaient évoqué la mort d'Abou Zeid, l'un des chefs de l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et de Mokhtar Belmokhtar, surnommé «le borgne», chef de l'organisation des «Moulathamine», dissidente d'Aqmi. La katiba des «Signataires par le sang», affiliée à l'organisation des «Mulathamine», avait revendiqué l'attentat terroriste perpétré en janvier dernier contre le complexe gazier de Tiguentourine (wilaya d'Illizi), qui a fait 37 morts parmi les otages. AQMI confirme la mort d'Abou Zeïd mais pas celle de Mokhtar Belmokhtar Le butin de guerre laissé par Abou Zeïd est estimé à plusieurs millions d'euros «Nous apportons un démenti aux informations de la mort de Mokhtar Belmokhtar», a indiqué un communiqué de l'organisation terroriste, précisant qu'un enregistrement sera mis en ligne pour le prouver. Par contre, Al-Qaïda a confirmé la mort d'Abou Zeid mais sans donner de précision. Selon des proches d'Abou Zeïd, ce dernier ne faisait confiance à personne dans la gestion des fonds de l'organisation terroriste. Il a même refusé de désigner un financier et c'est lui même qui recevait les rançons versées pour la libération des otages. Le dernier montant qui était en possession du chef terroriste est estimé à plus de 16 millions d'euros, une somme remise par un intermédiaire et qui proviendrait de la société française Areva. Les terroristes auraient libéré 3 otages les 7 qu'ils détenaient, a indiqué une source généralement bien informée. Abou Zeid s'est rendu célèbre dans la gestion de l'immense pactole tiré des rançons, selon le témoignage de personnes qui l'ont connu de près. En l'absence de moyens pour conserver l'argent tiré de la prise d'otages, Abou Zeid aurait caché des millions d'euros dans le désert, s'aidant en cela de données GPS qu'il était le seul à connaître. Il tenait à partir seul dans des zones perdues de l'immense désert où il avait caché «son trésor» et qu'il utilisait pour l'achat d'armes et de véhicules pour son organisation. Au sujet de la mort d'Abou Zeïd, des témoins indiquent que ce dernier aurait péri dans un raid aérien de l'aviation française dans les montagnes des Ifoghas. L'armée tchadienne serait tombée dans un piège, et ayant perdu 40 de ses éléments avait demandé de l'aide aux forces françaises. Les sources précisent qu'Abou Zeid avait pris personnellement le commandement de ses combattants dans ses accrochages féroces qui ont suivi le piège tendu aux forces spéciales tchadiennes et qu'il planifiait l'enlèvement de soldats français qui viendraient s'ajouter aux otages qu'il détenait déjà. Elles affirment également que lors de ces combats, 50 salafistes, dont des dirigeants opérationnels que Sahara médias n'a pu identifier les noms, ont péri. On pense que la bataille s'est déroulée dans la même zone où sont retenus les quatre otages français et qu'Al-Qaïda a séparé et caché dans des grottes depuis le déclenchement de la guerre au Nord-Mali, selon ce que suppose un spécialiste de la zone. Avec la mort d'Abou Zeid disparaît aussi un secret qu'il était le seul à connaître, à savoir le sort de millions d'euros venant de rançons obtenues pour la libération d'otages. Abou Zeid a atteint le record dans la participation aux opérations militaires menées en Libye, au Niger et en Mauritanie. Il avait enlevé un grand nombre d'otages, ce qui le faisait passer pour un expert en matière de conduite des véhicules tout-terrain. Il a eu dans le passé un accrochage avec le groupe de Mohamed Najem, chef militaire et dirigeant du Mouvement nationale pour la libération de l'Azawad (MNLA), sur la frontière algéro-libyenne, et est passé en Tunisie où il a été la cible des avions français, perdant dans cette opération certains de ses hommes. Il a tout de même réussi à se sauver, malgré la soif, qui a anéanti 7 de ses compagnons après une marche d'une semaine dans le désert. Parmi les personnes qui étaient avec Abou Zeid, lors de ce voyage de la peur, figuraient les fondateurs du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'ouest (Mujao). Abou Zeid avait été nommé dernièrement comme adjoint à l'émir du Sahara Yahya Abou El-Hemmam, après la mort de Nabil Abou Alqama. L'homme s'est rendu célèbre également pour sa vaste culture en plus d'être un grand mécanicien, et un parfait utilisateur de toutes sortes d'armes. Il jouissait d'une grande estime au sein des jeunes combattants, notamment au sein d'Aqmi.

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