Comme chaque année le 14 mars, la Journée nationale des personnes handicapés a été marquée par une série de chants patriotiques, des pièces de théâtre ludiques animées par de jeunes enfants aux besoins spécifiques, à la maison de la culture Mouloud Kacem Naït-Belkacem, à Tissemsilt, ceci en présence des autorités locales. Des expositions ont été également au menu de cette journée inoubliable, dont de travaux manuels et des réalisations artistiques effectuées par les enfants handicapées de l'Ecole des jeunes sourds-muets (EJSM) et du centre médico-psychologique pour handicapés moteurs afin de s'enquérir, comme chaque année, des activités et des méthodes pédagogiques offertes aux enfants handicapés. C'était également l'occasion pour ces handicapés d'évaluer leurs expériences et de passer ensemble une journée agréable dans une ambiance conviviale. Signalons aussi que l'action sociale, une solidarité réelle qui s'est concrétisée en permanence à travers des aides, et une prise en charge dans le cadre de l'action sociale du développement social au profit des handicapés, des couches défavorisées, des nécessiteux et des chômeurs. Diverses actions ont été orientées vers l'enfance en difficulté au profit desquels des opérations multiples sont régulièrement menées. Signalons que la catégorie des handicapés moteurs a aussi bénéficie de fauteuils roulants, de chaussures orthopédiques, d'orthèses et de prothèses ainsi que de divers accessoires. Il faut savoir que la DAS de Tissemsilt a recensé, à ce jour, 7 572 personnes handicapées dont 1 916 déficients mentaux, 72 671 handicapés moteurs, 1 529 non-voyants, 569 sourds-muets et, enfin, 887 polyhandicapés. L'Etat leur accorde une allocation de 4 000 DA par mois, pour les invalides à 100% au nombre de 1 384 et 3 000 DA pour ceux qui sont moins atteints. Par ailleurs, l'association Amel d'aide aux malades chroniques a participé à cette manifestation pour marquer d'une pierre blanche cette journée nationale des personnes aux besoins spécifiques. Cependant, malgré les efforts louables consentis par les pouvoirs publics pour atténuer un la souffrance de cette frange de la population, il n'en demeure pas moins que beaucoup reste à faire, car, faut-il le reconnaître, le grand public n'a pas conscience du grand nombre de personnes qui vivent avec un handicap, ni des problèmes qu'elles doivent affronter quotidiennement. Aujourd'hui, peu d'organismes publics ou privés daignent embaucher des personnes handicapées ou résidant dans les foyers.