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Le secrétariat d'Etat chargé de la Prospective pourra-t-il régler le problème ?
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 04 - 2013

L'objet de cette présente contribution est l'analyse de l'incohérence du système d'information en général qui a des répercussions sur l'actuelle politique socio-économique. La transparence dans l'information traduit une volonté politique de démocratisation que certains politiques manipulent l'information souvent pour des raisons électoralistes, et, faute de tableau de bord réactualisé en Algérie, certains responsables apprennent les dysfonctionnements de leur secteur par la presse nationale.
3) En bref, évitons une vision de sinistrose, car tout ce qui a été accompli depuis l'indépendance politique a des aspects positifs mais également négatifs qu'il convient de corriger. Je voudrai faire à ce propos quelques remarques. La première remarque est que la gouvernance d'entreprise ne serait être isolée de la gouvernance centrale et locale, d'où l'importante pour tout audit d'avoir une vision faisant le pont entre la macro et la micro-analyse, ne devant pas se limiter aux ratios financiers mais inclure les aspects politiques, sociaux et culturels dont les aspects anthropologiques sont déterminants pour le management stratégique. Deuxièmement, concernant le système d'information, il y a lieu de relever son effritement et son incohérence, d'où les difficultés de l'appréciation des performances, notamment des activités marchandes et des services collectifs et administration. Au niveau des entités économiques tant publiques que privées, y compris Sonatrach et Sonelgaz, comment ne pas souligner l'inexistence, sinon la faiblesse de la comptabilité analytique afin de cerner les coûts et surtout rendant presque impossible le contrôle externe. Les services fiscaux et ceux des Domaines ne sont pas totalement informatisés et non reliés aux réseaux des Douanes algériennes et des banques et le nouveau système comptable s'inspirant des normes européennes se met difficilement en place faute de compétences et de préparation. Pour les administrations, wilayas, APC, hôpitaux et ministères, par exemple, qui ont d'importantes ressources financières à leur disposition, nous en sommes encore aux méthodes de gestion du début du XXe siècle où il n'existe pas le système de rationalisation des choix budgétaires qui permettrait d'optimaliser les activités non marchandes. Comme au niveau macroéconomique, la production est la production de marchandises par des marchandises ; donc, nous sommes dans le brouillard pour tester les performances. Au niveau externe, plusieurs facteurs sont déterminants dans le façonnement des comptes relevant de la politique économique nationale elle-même, en fonction des aléas de la conjoncture internationale du fait de l'extraversion de l'économie algérienne. Les distorsions des prix, dont la cotation du taux de change du dinar algérien par rapport aux monnaies clefs, et l'absence d'observatoire de l'évolution des cours boursiers rendent problématique toute comparaison internationale sans compter les taxes douanières dont le taux s'applique au cours officiel. Ainsi, le calcul du taux de croissance, encore qu'il faille le compléter par l'indice du développement humain (IRH), qui prend en compte l'éducation et la santé — et qui doit être corrigé pour l'Algérie, les transferts sociaux via les hydrocarbures le surestimant —, se calcule annuellement d'une période T2 par rapport à la période T1. Pour le taux de croissance par exemple, un taux élevé en 2013 par rapport à un taux faible en 2012 donne globalement un taux relativement faible. Pour l'inflation, un taux faible en 2013 par rapport à un taux élevé en 2012 donnera cumulé un taux élevé. Troisièmement, il faut raisonner à prix constants et jamais à prix courant, qui n'a aucun sens économique car la valeur de la monnaie de référence évolue ainsi que les coûts. 4) Quelle conclusion pour le devenir de l'économie algérienne ? Le PDG de Sonatrach a, le 24 février 2013, annoncé officiellement que les réserves de gaz ne sont plus que de 2.000 milliards de mètres cubes alors que certains responsables et experts annonçaient 4.500 milliards, reprenant un vieux rapport de BP datant de 2006. Et là on revient à l'urgence de la transparence du système d'information. Avec la forte consommation intérieure (doublement des capacités de l'électricité à partir des turbines de gaz à l'horizon 2017) et les extrapolations des exportations, l'Algérie sera importatrice, en cas de non découvertes de gisements rentables, l'exploitation du schiste n'étant pas pour demain, de pétrole à l'horizon 2020 et de gaz conventionnel à l'horizon 2025 au moment où la population tendra vers 50 millions d'habitants. La distribution de la rente sans contreparties productives conduit le pays droit au suicide collectif. Les mesures de politique monétaire et financière assises sur un système d'information crédible doivent s'inscrire dans une démarche cohérente de la réforme globale et au sein de grands espaces, d'où l'importance de l'intégration maghrébine au sein de l'espace euro-méditerranéen et euro-africain, l'espace naturel de l'Algérie. L'Algérie a besoin d'une planification stratégique qui colle aux nouvelles mutations mondiales. Espérons pour l'Algérie, qui présente d'importantes potentialités, sous réserve d'une meilleure gouvernance et d'une réorientation urgente de l'actuelle politique économique qui a montré ses limites, au vu des tensions sociales actuelles démentant ainsi les informations officielles d'un taux de chômage inférieur à 10%, c'est-à-dire déconnectées des réalités, un avenir meilleur. (Suite et fin)

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