Des informations qui restent à confirmer indiquent que les forces de police et de la Gendarmerie nationale sont sur le qui-vive pour tenter d'arrêter un baron de la drogue qui a été libéré de la prison par «erreur», alors qu''il purgeait une peine de 10 ans de prison ferme. Selon des sources généralement dignes de foi, le mis en cause aurait profité de sa libération pour s'éclipser. Les mêmes informations ajoutent qu'une «erreur» administrative commise au niveau de la cour d'Oum El-Bouaghi serait à l'origine de la libération de prisonnier. Même si l'hypothèse de l'erreur semble plausible, la rue ne l'entend pas de cet oreille et met des doutes sur l'argument avancé jusqu'ici à savoir : l'erreur. Ce n'est pas la première fois que des dealers se voient libérer après avoir été condamnés à des lourdes peines, ont indiqué des représentants d'associations qui luttent contre les stupéfiants et la toxicomanie. Ces derniers ont ajouté qu'au moment où les jeunes sont empoisonnés, les dealers récidivent et s'adonnent au blanchissement d'argent au vu et au su de tous. Nos interlocuteurs ont ajouté qu'un grand contrebandier originaire de la wilaya de Khenchela, qui après avoir été condamné également à dix années de prison ferme, a été libéré trois mois plus tard. Nous n'avons pas pu confirmer ces informations auprès des institutions officielles. A maintes reprises, nous avons essayé de prendre attache avec le chargé de la communication ou le procureur général de la cour d'Oum El-Bouaghi. Néanmoins, nous apprenons qu'une enquête a été ouverte au sujet de la libération du dealer répondant au nom de W. Zakaria, mais sans pouvoir le confirmer également.