11 nouvelles usines sont prévues pour augmenter les parts du marché entre 20% et 40%. Ainsi, la production des transformateurs électriques atteindra 8 000 unités contre 5 000 actuellement. Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Cherif Rahmani a indiqué, hier, lors d'une cérémonie de présentation du programme de développement de la filière électrique, électrotechnique, électrochimique et de l'industrie numérique, tenue hier à l'hôtel EL-Aurassi, que ce plan de développement est le fruit d'une longue étude fait sur les marchés nationaux. De son côté, la directrice deSGP Cabeleq, Mme Aziza Boukaoula, a souligné que le plan de développement de la SGP Cabeleq s'appuie sur la nécessité d'ouverture sur les filières d'avenir par le développement de l'industrie numérique et de la recherche d'un positionnement dans la satisfaction du marché par le développement de la sous-traitance autour des PME locales tout en modernisant et renforçant le potentiel industriel existant. Il est prévu la réalisation de 11 nouvelles usines pour augmenter les parts du marché entre 20 et 40%, ainsi, la production des transformateurs électriques attiendront 8 000 unités contre 5 000 actuellement. Par ailleurs, une usine de production de groupes électrogènes d'une capacité de 400 unités est prévue par Cabeleq. La même responsable a fait savoir que concernant la filière électrotechnique, la part de marché ciblé en 2015 est de 30% contre 20% en 2012. Dans la filière de l'industrie numérique, le SGP Cabeleq consolidera les métiers de base de supports de l'électronique et des technologies de l'information et de la communication par le développement des activités. En outre, la directrice du SGP Cabeleq a souligné que dans le domaine des travaux et prestations techniques, son Groupe fera évaluer ses entreprises vers une position de fournisseurs de solution d'énergie de réseaux d'informatique et de sécurité. Mme Boukaoula a noté que 1 700 emplois seront créés à l'horizon 2015, ainsi que la formation de 2 100 cadres et agents. Enfin, il faut rappeler que la filière électrique a connu un retard depuis les années quatre-vingts, alors qu'elle constitue une filière complémentaire pour l'ensemble de l'industrie. Cette filière constitue aussi un tissu potentiel pour la sous-traitance, et le ministre de l'Industrie a insisté sur la nécessité d'offrir la sous-traitance pour des PME algériennes dans les contrats de partenariat qui seront signés dans le futur.