Pour non-respect des engagements par la direction générale de l'Office national de commercialisation des produits vitivinicoles, le conseil syndical de l'entreprise a tenu une réunion extraordinaire en date du 5 juin au sein du siège, sis au 112 quai-sud Alger ; une plateforme de revendications en neuf points a été dressée et un préavis de grève de quinze jours a été déposé auprès de la tutelle. Rien ne va plus entre le nouveau directeur général et le syndicat d'entreprise présent à Bouchaoui, Bourkika, Annaba, Transit (port), Béjaïa, Bouchaoui (Sg-entreprise), Mascara et Aïn Témouchent. Pour les représentants des travailleurs, les secrétaires généraux des wilayas de Mostaganem et Oran qui ont brillé par leur absence, pencheraient plutôt vers directeur général. Pour rappel, le nouveau directeur général de l'office a auparavant exercé les fonctions de directeur à Mostaganem et nous comprenons la position de ces deux syndicalistes pantouflards. En décidant de mettre la pression sur la direction générale pour la satisfaction de ses revendications, le conseil général, en atteignant le quorum, a décidé de monter au créneau pour fustiger le non-respect des engagements de la tutelle sur la plateforme revendicative et les conditions de travail intolérables depuis l'arrivé du directeur général de l'Office. Dans la plateforme en neuf points, dont une copie nous a été adressée, on note que les rédacteurs de la lettre de revendications ont décidé de bander les muscles en exigeant de la tutelle, sur le plan économique et social, plus de modération tout en dénonçant le comportement navrant des uns et des autres concernant la réintégration d'un ancien cadre de l'entreprise ayant commis des violations de la loi. Dans un autre contexte, il y a lieu de souligner la naissance des méthodes antidémocratiques par le nouveau staff de la direction générale sur la pertinente question de la déstabilisation et le harcèlement des membres du conseil participatif, où des baltaguia, c'est-à-dire des hommes de main de diverses unités, sont constamment instrumentalisés à des fins occultes. Du jamais vu ! Dans le fond et la forme de cette plateforme revendicative, on prend conscience des dégâts qui seront provoqués via les mentalités rigides de certains responsables de la tutelle, qui, parait-il, ne sont pas prêts à des «négociations spécifiques immédiates» avec le conseil syndical de l'entreprise, pour des considérations de pourrissement. Dans un autre contexte, on apprend que les coopératives privées et individuelles se frottent déjà les mains, la campagne cuvée 2013 des vendanges qui frappe à la porte serait compromise et les divers unités qui sont montées au créneau seront paralysées. Quelles sont les intentions du directeur général dans ce conflit ouvert ? Pour conclure, il est important de signaler que l'ONCV a fait à plusieurs reprises l'objet de tirs croisés par des voyoucrates, et ce, pour l'affaiblir et la pousser à mettre les clés sous le paillasson, à l'exemple de sociétés dont on entend plus parler.