Révélations Les médias américains rapportent que les hommes de la CIA et des combattants d'unités spéciales de l'US Army ont commencé à entraîner des rebelles syriens il y a déjà sept mois. Le Los Angeles Times souligne que des instructeurs américains forment les soldats de l'Armée syrienne libre à l'utilisation d'armes antichars et antiaériennes. Ce sont des pays arabes qui fournissent les armes. Il n'est pas dit combien de rebelles syriens ont été entraînés jusqu'à présent. On estime ce nombre à plusieurs centaines. Alors ? Pas besoin de boucan «bdémocrati-queb» ! Aveux «La police fédérale américaine utilise des drones à des fins de surveillance, ici aux Etats-Unis, mais d'une manière limitée », a assuré récemment devant le Congrès Robert Muller. Le directeur du FBI a reconnu que les drones servaient à la surveillance mais qu'ils étaient rarement utilisés. « Nous explorons non seulement leur utilisation mais aussi les lignes de conduite nécessaires à cette utilisation», a-t-il précisé devant la Commission judiciaire du Sénat américain. Le département de la Sécurité intérieure a, lui aussi, recours à des drones pour surveiller notamment la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Drôle de justification. Indiscrétions En 2009, lors du G20, les communications des délégations étrangères ont été interceptées par l'agence des services secrets britanniques GCHQ (Government Communications Headquarters). Selon un journal britannique, le gouvernement de Grande-Bretagne a accédé illégalement aux conversations téléphoniques et aux courriels de délégations étrangères à Londres en 2009. Dans son édition du 16 juin dernier, le journal The Guardian affirme avoir fait cette découverte à partir de documents classifiés dévoilés par l'ex-employé de la CIA, Edward Snowden. Ce dernier a révélé au public l'existence d'opérations secrètes de surveillance menées par les Etats-Unis en tant que mesures antiterroristes. Selon ces documents, ce piratage s'est produit lors de rencontres de haut niveau telles que le sommet financier des pays membres du G20 en avril 2009. Ces documents indiquent que pour lire leurs courriels, des délégués se rendaient dans des cafés internet installés par des agences britanniques de renseignement. Ces agences auraient également intercepté des conversations téléphoniques à toute heure du jour et de la nuit. Selon cet article, ce recueil de renseignements a été approuvé par de hauts responsables de l'administration du Premier ministre Gordon Brown. L'information aurait ensuite été partagée parmi les membres du Cabinet. Cette révélation du journal britannique est publiée à la veille du sommet du G8, un événement organisé par la Grande-Bretagne qui se déroule en Irlande du Nord.