Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Mohamed Charfi, a affirmé, mardi à Alger, que la loi portant organisation de la profession d'avocat «est un acquis pour le citoyen algérien en premier lieu». Intervenant à l'issue de l'adoption de la loi en question par les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a indiqué que cette dernière «est un acquis pour le citoyen algérien en premier lieu, pour la Justice algérienne et pour aussi bien les avocats que les magistrats». L'adoption de cette loi à la majorité «traduit le souci des députés de consolider l'Etat de droit en transcendant leurs appartenances politiques et en adoptant une approche purement nationale placée au-dessus de toute autre considération», a souligné le ministre. «La défense n'est pas au service de l'avocat, mais plutôt de la Justice et des justiciables», a poursuivi M. Charfi, soulignant que le dialogue entre l'Union nationale des barreaux et le ministre de la Justice a été menée de manière «responsable où régnait un débat libre». Il a également salué le «rôle positif» de la presse nationale en termes de contact entre les deux parties et de développement du dialogue. Les députés de l'APN ont adopté à la majorité le projet de loi portant organisation de la profession d'avocat. Les députés du Front des forces socialistes (FFS) et de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) ont voté «contre» alors que les députés du Parti des travailleurs (PT) se sont abstenus.