A Béchar, durant les derniers mois de l'année en cours, les services municipaux et les autres partenaires se sont attelés à mettre de l'ordre dans marchés et autres endroits publics. Des tables installées aux portes des marchés de tous les quartiers de la ville. Les revendeurs de sachets et de sacs bloquent la circulation à l'entrée des souks ainsi que des tables d'un mètre carré sont fixés et contournent les espaces libres. Ce phénomène encourage le commerce illicite et les gens sont indisposés par les bousculades. Dans les couloirs des souks, on croise avec des carrosses qui transportent n'importe quoi, et avec des motocyclettes avec leurs gaz d'échappement, polluant les fruits et légumes, devant l(impuissance des consommateurs. Ces derniers n'ont aucun sens du civisme. Les tables de vente de chamiya sont collées les unes aux autres, et l'hygiène reste le grand absent. Quant aux vendeurs d'abats, ils exposent leurs marchandises au soleil en l'absence totale des normes d'hygiène, mettant la santé des consommateurs en danger. Tous ces commerçants disent que ce mois de Ramadhan est le mois le plus clément de l'année et la tijara est halel (le commerce est licite).