Cette année, les Témouchentois ont fêté dans la joie et la fraternité, l'Aïd El Fitr après avoir accompli leur devoir sacré de carême du mois de Ramadhan dans de très bonnes conditions. La mercuriale a été jugée en général clémente et à la portée des petites bourses. Les fruits et les légumes étaient en abondance notamment, la pomme de terre, la tomate, la pastèque, le melon et le raisin. Cependant, les viandes blanches et rouges ont gardé la barre haute en traçant une ligne rouge pour les familles démunies. Les habits pour enfants étaient très chers. Quant à la solidarité et autres actions sociales, six restaurants de la rahma ont été ouverts aux personnes nécessiteuses et de passage. L'association des personnes atteintes de cancer n'a pas chômé durant ce mois en ravitaillant ces restaurants en denrées alimentaires, fruits et légumes. L'association des diabétiques est allée également à la rescousse des malades en distribuant de 2 400 glucomètres aux diabétiques de la wilaya et en organisant une opération de dépistage du diabète au profit de 2 000 personnes. Contrairement aux précédents Ramadhan, les couffins alimentaires ont été distribués de façon à préserver la dignité des bénéficiaires. En matière de sécurité, les bagarres dans les places publiques et les agressions ont fortement diminué. Les agents de la Sûreté de la wilaya ont assuré une bonne couverture sécuritaire. La circulation routière était très bien contrôlée à l'intérieur du tissu urbain et aussi dans les grandes villes, telles que Aïn Témouchent, Bénisaf, Hamam Bouhadjar, Amria et Maleh. Les policiers ont convenablement veillé à assurer la sécurité sur les lieux publics, les centres commerciaux et à l'entrée des villes. Il faut dire que les citoyens se promenaient très à l'aise la nuit et surtout pendant les derniers jours pour les préparatifs de la fête de l'Aïd , gâteaux et habits pour les enfants. A l'issue de la prière de l'Aïd, les fidèles ont remercié Dieu d'avoir passé le mois de Ramadhan dans la bonté et la prospérité et l'ont prié de préserver leur chère Algérie de tour malheur. «J'ai envie de pleurer quand je vois des Syriens, hommes, femmes et enfants, mendier devant les portes des mosquées. La majorité d'entre eux sont des cadres, des dentistes, ingénieurs et des universitaires ayant fui les affres de la guerre civile dans leur pays. Ils menaient la belle vie et du jour au lendemain, ils ont perdu tout», dira un septuagénaire à l'adresse des jeunes fidèles à la sortie des mosquées.