BAGARRES ET ABSENCE D'ACTIVITE CULTURELLE Le Ramadhan est un mois de prière, de solidarité, de pardon, c'est en général la définition qu'on inculque aux citoyens. Malheureusement, durant ces deux semaines de ce mois sacré, des scènes indignes se déroulent un peu partout : bagarre entre des personnes qui observent le jeûne provoquant des attroupements d'individus en quête de spectacle de rue pour “tuer” le temps. L'effet Ramadhan ne se limite pas à ces querelles violentes. Les soirées du Ramadhan sont courtes, surtout pour ceux qui rejoignent les mosquées pour les tarawihs, mais pas pour les mordus du pokers et du loto qui fréquentent des cafés et même des salles clandestines. TRICHE SUR LE POIDS Outre le caractère informel du commerce qui depuis longtemps a investi la rue, il est des vendeurs indélicats qui bravent l'autorité, et ce en utilisant des bascules mécaniques défaillantes. Une bonne partie des commerçants en fruits et légumes trichent sur le poids, alors que d'autres utilisent des instruments de mesure qui ne répondent pas aux prescriptions réglementaires. Aujourd'hui, il n'est un secret pour personne que différents appareils de pesage, essentiellement à plateau unique, présentent des défauts de fonctionnement où le consommateur se trouve pénalisé dans la mesure où la pesée d'un kilogramme ne dépasse point les 800 à 850 g. Il semble que même les balances électriques et automatiques ne sont pas en reste, puisque trafiquées par ces commerçants véreux et sans scrupule. ATTENTION, DANGER ! Les consommateurs de viandes rouge et blanche, au niveau de la ville de Tissemsilt, risquent d'avoir de sérieux problèmes s'ils continuent à consommer celles-ci, pour la simple raison que les bouchers les vendent sans qu'elles soient sacrifiées au niveau du seul abattoir que compte le chef-lieu de wilaya. Le produit en question est transporté de l'abattoir par le biais d'une voiture Peugeot J9 qui ne répond pas aux conditions et à la réglementation, car non aménagée pour distribuer au niveau des boucheries. Selon un distributeur, que nous avons pris en flagrant délit en train de déposer de la viande rouge au marché couvert de la ville, tous les bouchers sont contraints de transporter la viande, qu'elle soit rouge ou blanche, dans des voitures non aménagées. La viande rouge se vend illicitement et sans contrôle au marché de souk H'lima à des prix défiant toute concurrence, mettant ainsi en péril la santé des consommateurs. chables, car cédées à des prix oscillant entre 350 et 450 dinars le kilogramme. Seule la banane ou les melons et pastèques restent à la portée des gens. ABED MEGHIT