Le chanteur irakien, Redha Abdellah a brillé samedi soir au théâtre de la ville antique de Djemila (Sétif) dans le cadre de la 9e édition du Festival arabe de Djemila qui se tiendra jusqu'au 24 août prochain, en interprétant un répertoire de la chanson irakienne sous des rythmes orientaux mélangés à l'Occident comme les sons de violon, flûte, clarinette, guitare ou qanunsuscisous l'admiration d'un public émerveillé par la magie des notes. Dans le cadre de la troisième soirée du Festival arabe de Djemila entamé, jeudi dernier au théâtre de la ville de Djemila (Sétif), le chanteur irakien Redha Abddellah a concocté un programme des plus riches avec des titres connus comme «Bou3dak habibi mouchkila», «Ya Lila ya ma as3adana lila» et d'autres à l'instar de «Yidji el Youm wa Tib3id sana... ma kdar 3la bou3dak youm... Radji3 ya Omri..el ayem ti3adi wa tidjri», « «Ma wada3ni ...Khalani el 3aziz wa sikin Baghdad» Avec une voix chaude et puissante inspirée sur des rythmes orientaux mélangés à l'Occident, Redha Abdallah a ensuite gratifié le public de plusieurs chants de son répertoire comme : «Ya oumou el 3ouyoun soud», «Fawg el Naga» et enfin «Tal3a min bit abouha..rayha bit el djiran» d'autant plus que ce jeune irakien présente un véritable talent vocal. Comme, il est admirateur des stars irakiennes comme Mohammed Al Kubanji et Nathem Al Ghazali, il se met à l'apprentissage du oud, que ses parents viennent de lui offrir. Le jeune garçon commence tôt déjà à écrire ses propres chansons et à 18 ans, il est admis au conservatoire de musique de la capitale où il va apprendre toute la musicologie durant six ans. Grâce à sa ténacité et à sa discipline, il en ressortira premier de sa classe en oud. Lors d'un point de presse animé à l'hôtel «Sitifis», Redha Abdallah a parlé de son nouveau clip qui sera tourné en Kurdistan. Il ajoutera également qu'il prépare un album comprenant 9 chansons dont une en duo avec une artiste bulgare. Il ajoutera aux journalistes qu'il envisage, également d'interpréter une chanson de Rabah Deriassa en dialecte algérien. Le chanteur a, par ailleurs, évoqué son parcours artistique et ses débuts avec la musique. Précisant qu'il a entamé sa carrière artistique à Dubaï en 1996 et vécu une année en Jordanie. Le public sétifien était également sous le charme de la chanteuse Zakia Mohamed qui a interprété des chansons telles que : «3alia wa t3ali», «Twali El snin li fat...tansa el djrah» et d'autres nouveaux morceaux en hommage à la diva de la chanson algérienne et arabe Warda El- Djazairia. D'autres chansons feront vibrer l'assistance à l'image de «Fi youm wi lila» et «Kadab wa 3and enass dima mahgour...wa chaal nahabak wa anta kadab» et «Sidi Nayel... wa nass el-Djelfa khiar enass». Le chanteur sétifien, Samir Chaoui qui s'est produit devant un public nombreux constitué des familles, a permis aux Sétifiens durant une partie de la soirée de se familiariser avec leurs coutumes à travers des chansons telles que : «ya lamima ..ana chaoui», «Fatma Fatmitin», «Labssa el katan» et «Moulat el kahana». Il est à noter que cette 9e édition du Festival arabe de Djemila s'est tenue du 5 au 14 août au théâtre de l'antique ville de Djemila dans la wilaya de Sétif avec la participation d'une grande palette d'artistes algériens et arabes à savoir : Sofia Sadek (Tunisie), Faiz Saïd (Emirats arabes unis), Ali Dik (Syrie), Moeen Cherif (Liban), Wael Jassar (Liban). Des artistes algériens ont pris part à ce Festival. Ce Festival a permis de réuniers plusieurs artistes algériens dont le king cheb Khaled, cheb Billel, Kader japonais, Abderrahmane Djalti, Badji El-Bahri, Salim Echaoui, Naima Ababsa, Bekakchi El Khair, Toufik Nadroumi, Cheb Khalas, Bariza, Hakim Salhi, Djamel Laroussi...