En visite dans la wilaya de Béjaïa (Est algérien), l'ambassadeur de France en Algérie, André Parant, a déclaré que «le climat des relations entre la France et l'Algérie est excellent», prédisant «une densification encore plus forte les mois à venir». «Le climat des relations est excellent», a-t-il soutenu, indiquant que «de part et d'autre, il y a une volonté de leur donner davantage de substance, sachant qu'elles sont déjà extrêmement denses». M. Parant, a relevé, dans ce contexte, que «l'Algérie est le premier partenaire économique africain de la France, aussi bien sur le plan commercial qu'en terme d'investissements», refusant pour autant de s'en satisfaire, car, dira-t-il, «on veut aller plus loin et plus vite». Mettant en exergue la volonté des présidents des deux pays, de renforcer ces relations en leur donnant un nouvel élan, le diplomate français, a tenu à souligner «la volonté bilatérale de concrétiser les engagements pris et d'aller de l'avant dans la mise en œuvre de la feuille de route, fixée lors de la visite d'Etat du président François Hollande en Algérie». Se félicitant des résultats déjà obtenus, dans ce cadre, M. Parant a signifié cependant sa volonté de s'en remettre, à ce titre «au bilan d'étape», prévu en décembre prochain à Alger, à l'occasion de la réunion du comité intergouvernemental de haut niveau, dont les travaux seront co-dirigés par les deux Premiers ministres. «Il y sera fait un point sur ce qui a été accompli et donnera l'opportunité de fixer les orientations pour 2014 et 2015», a-t-il indiqué, réitérant son optimisme sur «le nouvel élan qui s'installe». «Il faut un peu de temps pour tout mettre en œuvre. Je peux dire encore que l'esprit est excellent et la volonté forte des deux côtés», a-t-il affirmé avant d'évoquer une myriade d'avancées et d'accords conclus, notamment, en matière de partenariats industriels. M. Parant, en a profité, par ailleurs, pour aborder la mise en rapport des territoires des deux pays, mettant en exergue l'attractivité de la wilaya de Béjaïa et son potentiel économique, jugés de nature à attirer l'investissement des entreprises françaises, notamment dans les secteurs de l'agriculture et du tourisme. Abordant le sujet des étudiants qui suivent leur scolarité en France, l'ambassadeur a souligné que près de 23 000 étudiants algériens sont en France et que le nombre de visas délivrés qui était de 120 000 en 2008 a doublé au premier semestre 2013 pour atteindre 240 000 visas où 50% de la demande a été satisfaite. Plusieurs hauts responsables algériens et français se sont rencontrés ces derniers mois que ce soit à Alger ou à Paris. Ces rencontres ont permis aux responsables des deux pays de renforcer les relations bilatérales entre les deux rives dans plusieurs domaines. La dernière rencontre entre un des hauts dirigeants Algériens et français remonte uniquement au 19 septembre dernier. Ce jour-là, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a rencontré à Bamako, le président français, François Hollande. La rencontre s'est déroulée en marge de la cérémonie officielle d'investiture du nouveau président de la République malienne, Ibrahim Boubacar Keïta. Lors de cette rencontre, MM. Sellal et Hollande ont évoqué la situation au Mali et dans la région du Sahel. M. Sellal et le président français ont, à cette occasion, évoqué aussi les relations bilatérales, en perspective de la tenue de la première session du comité intergouvernemental mixte dont la mise sur pied a été décidée lors de la dernière visite de M. Hollande à Alger.