Tout semble être propice à la violence chez de nombreux jeunes algériens et la violence urbaine est tout à fait loin d'être éradiqué compte tenu du nombre croissant des crimes perpétrés par des jeunes délinquants au chef-lieu de la wilaya de Annaba qui, il faut le signaler, cette ville vient d'enregistrer son 14e crime de sang depuis le début de l'année 2012. Le constat est manifestement alarmant de ce fléau qui ne cesse de se développer à une vitesse vertigineuse laissant ainsi les services de sécurité réellement dépassés par les événements. Or, les statistiques de la police nationale ont démontré depuis 2001 jusqu'à l'année 2009, une moyenne de 100 000 assassinats avaient été recensés sur le territoire national. La police et la gendarmerie mènent en série des opérations inopinées à travers l'ensemble des quartiers, caractérisés par de véritables foyers pour la délinquance et dès 20 heures, les brigades envahissent certaines zones chaudes ayant pour objectif de réduire la violence et la délinquance juvéniles qui sèment une réelle terreur parmi la population bônoise. Aujourd'hui il ne se passe pas un jour sans qu'on entende parler d'une agression, d'un vol ou d'un meurtre. Encore une fois, un regrettable nouveau homicide survenu le jeudi dans la soirée du 5 décembre 2012 vers 21 heures dans la région des 600 logements de Bougantas suite à une banale dispute entre la victime Sanssari Mohamed, coiffeur de son état, âgé de 39 ans et une bande de voyous ivres et sous l'effet de psychotropes qui ont attaqué son lieu de coiffure. En voulant se défendre à main nue, la victime reçu un coup de couteau mortel au ventre et mourut lors de son transfert vers l'hôpital Ibn Roched. Les criminels qui étaient une poignée de main armés de sabres et de couteaux ont agressé un homme et saccagé sa voiture avec leurs sabres. Les éléments des 11e et 13e arrondissements de police ont réussi à capturer un seul membre de cette dangereuse bande qui s'était enfui aussitôt. Deux jeunes hommes poignardés en plein cœur Selon toute vraisemblance, la ville de Annaba est une région touristique , industrielle et surtout un lieu où la violence règne en faisant toujours des victimes. Bref ! Deux malheureux homicides volontaires ont eu lieu dans la journée du mercredi le 24 septembre 2013 à Sidi Amar et à El Karma relevant du chef-lieu de la wilaya en question. Or, c'est suite à une violente dispute entre la victime un certain S. Feress, 26 ans, et son voisin A.H, 31 ans, qu'une bagarre éclata pour se terminer en un crime. Selon nos informateurs, le plus âgé des antagonistes n'a trouvé que le moyen d'utiliser son couteau pour le planter en plein cœur de la victime habitant la cité des 200 logements de Sidi-Amar qui s'est effondré gisant dans une marre de sang. Après son meurtre l'assassin, s'est échappé aussitôt vers la wilaya d'El Taref dans la commune de Ben-M'Hidi là où il a été identifié et arrêté par les services de police pour être déférer devant le parquet d'El-Hadjar. Le second assassinat est survenu plus tard vers 22 heures à quelques kilomètres de là durant une fête de mariage, quand la victime dénommée Hassen-Eddine âgé de 18 ans a été tuée à coup de couteau en plein cœur par son voisin qui était venu en état d'ivresse et son beau frère âgés respectivement entre 20 et 33 ans, les deux meurtriers se sont acharnés sur la jeune personne sur diverses parties du corps, nous informe-t-on . Evacuée par des invités vers l'hôpital d'El Hadjar dans un état très critique la victime rendit l'âme. Illico presto, la gendarmerie fut informée par le drame qui a diligenté une minutieuse enquête pour déterminer les circonstances exactes et les raisons réelles du crime. Les deux présumés auteurs de l'homicide ont été neutralisés pour être traduit devant le tribunal de cette commune. Un sexagénaire agressé dans son appartement A en croire des sources bien informées, les services de police de la commune de Sidi-Amar se sont lancés sur une fiable piste pour identifier plusieurs présumés auteurs qui ont attaqué un vieillard de 70 ans dans son domicile situé dans la cité UV12 de cette localité pour lui dérober près de 60 millions de centimes entre bijoux et argent. Le malheureux sexagénaire fut surpris au moment où il accomplissait sa prière dans sa chambre par deux ou trois individus cagoulés qui l'avaient lâchement poignardé au dos ce mois de septembre 2013, a-t-on informé L'ombre de Brooklyn plane sur la ville par la violence Malgré le renforcement des forces de police dans le chef-lieu de la wilaya de Annaba avec un nouvel effectif recruté récemment après la dernière sortie d'agent de l'ordre, les agressions et vols commis durant les mois de l'année sont encore présents dans certains endroits de la ville. A titre d'exemple, le cas de ce père de famille qui a fait l'objet d'une agression perpétrée par deux malfaiteurs armés de couteaux en plein centre d'Annaba. Les deux malfrats lui ont volé sa sacoche contenant une somme d'argent et ses documents de véhicule avant de prendre la fuite. A moins d'une semaine un autre drame survenu au niveau de Sidi-Brahim, quand un jeune agent de sécurité exerçant dans l'unité Raylan a été retrouvé assassiné par des criminels sans foi ni loi qui ont fait main basse sur l'argent du coffre-fort de la société en question en 2012. Les citoyens sont lassés de voir de nouveaux criminels en liberté sinon grâciés pour des crimes impardonnables. Or, le mois d'août a été le théâtre aussi de quelques scènes de violence comme ce fut le cas d'un jeune policier exerçant au commissariat de Boukhadra à El-Bouni qui a été gravement blessé lors d'une opération d'arrestation d'un bandit notoire, informe-t-on. En essayant de le neutraliser, le voyou a fait usage de son arme blanche pour se libérer des griffes du policier, ce dernier blessé à la gorge fut évacué en urgence vers l'hôpital Ibn-Roched pour subir une opération chirurgicale, a-t-on souligné. L'agresseur s'est refugié après son acte dans un bloc de logements dans le voisinage au moment où des jeunes du quartier sont intervenus pour le tirer d'affaire en s'attaquant aux policiers à l'aide des pierres. Finalement l'auteur de cette agression réussit à s'enfuir des lieux et reste activement recherché par la police, a-t-on appris. 61% des Algériens ne se sentent pas en sécurité lorsqu'ils se trouvent à l'extérieur de leurs maisons, une chose est sûre pour éradiquer le phénomène du crime, il faut être plus sévère dans l'application de la loi algérienne. L'année 2010 aussi avait été marquée par de nombreux crimes de sang dont une rixe qui avait éclatée entre le dénommé H. Nouredine, 22 ans et son agresseur armé d'un couteau. L'assassin lui assena un coup mortel au niveau de la gorge au lieu-dit Jabenenet Lihoud à Annaba. La victime avait rendu son dernier soupir lors de son admission aux urgences de CHU Ibn-Roched, informe-t-on. La police avait arrêté le mis en cause quelques heures après son forfait. Une enquête fut ouverte pour lever le voile sur ce triste meurtre. Dans ce volet il faut signaler que durant cette période plusieurs crimes avaient été commis à Annaba, à titre illustratif, et c'est pendant le mois d'août et octobre que les services de sécurité avaient enregistré 10 homicides volontaires qui avaient eu lieu dans cette ville devenu un Harlem ou un Brooklyn, des guerres à couteau de sabres et couteaux entre jeunes gens au vu et au su de tout le monde et devant les yeux impuissants des citoyens. Le 15/9/2010, un couple d'immigré qui avait été égorgé de sang froid par un proche dans un appartement situé en plein cœur de la ville, le 17/10/2010, une femme fut poignardée par vingt coups de couteau dans sa maison sise dans la cité d'El Fakharine. Le 2 septembre 2010, un jeune de 18 ans avait été frappé par un coup de sabre au niveau du dos il rendit l'âme aussitôt dans la localité de Sidi Salem. Le 1er mai 2010, un affrontement avec des armes blanches entre deux bandes rivales qui s'étaient soldées par la mort de deux individus sur la plage de Rizi Amor de Annaba.