Le MC Alger risque de continuer à recevoir au stade Omar-Hamadi à Bologhine, ses adversaires du championnat de la Ligue 1 algérienne de football, malgré son désir de quitter cette enceinte, a indiqué hier Mahfoud Kerbadj le président de la Ligue du football professionnel (LFP). «Je ne vois pas où le MCA pourrait être domicilié, mis à part le stade de Bologhine, notamment après la fermeture de celui du 5-juillet», a déclaré Kerbadj à l'APS. «Ce n'est pas de notre faute si le stade olympique est fermé. Ce n'est pas de notre ressort également de reprogrammer les rencontres du Mouloudia dans ce stade, comme le demandent avec insistance ses dirigeants», a-t-il ajouté. Après le décès de deux spectateurs lors du derby algérois ayant opposé l'USMA au MCA, le 21 septembre au stade du 5-Juillet suite à l'effondrement d'une partie des gradins, cette infrastructure qui servait de lieu de domiciliation pour les Vert et Rouge de la capitale a été fermée provisoirement jusqu'à ce que la commission d'enquête constituée par le ministre de la jeunesse et des sports Mohamed Tahmi à cet effet, présente son rapport. Cette situation a obligé les Mouloudéens à se rabattre sur le stade de Bologhine pour accueillir l'ASO Chlef samedi passé pour le compte de la 6e journée du championnat (0-0), mais ils ont vite exigé le retour au 5-juillet, prétextant «qu'il était difficile pour les joueurs de trouver leurs repères» sur le terrain du vieux stade de Saint-Eugène. «Tout le monde sait que la capitale en particulier est confrontée à un sérieux problème en matière d'infrastructures. On aurait pu envisager la domiciliation du MCA à Rouiba ou Koléa, mais l'état actuel de ces deux stades ne le permet pas», a encore expliqué Kerbadj. Les deux stades en question, disposant de pelouses en gazon naturel, avaient accueilli par le passé des rencontres du MCA, mais ils ne sont plus utilisés depuis trois saisons. Le président de la LFP a regretté qu'ils soient «abandonnés» par les autorités locales des deux villes, estimant que ces deux infrastructures devaient «alléger la pression que subissent les stades de la capitale».