Intervenant lors d'une conférence suivie d'un débat, le ministre de la Communication Abdelkader Messahel a déclaré qu'il envisage de mettre en place une communication institutionnelle selon les normes universelles. Au cours de la même intervention, Le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel a exhorté, la presse algérienne à plus de crédibilité et de donner la «véritable» image de l'Algérie en mettant en exergue les acquis du pays dans divers domaines. «Nous voulons établir des relations avec la presse pour donner une image réelle du pays», a indiqué M. Messahel lors d'une conférence-débat suivie d'une conférence de presse animée conjointement avec le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de la diplomatie algérienne. M. Messahel qui dit «appartenir à deux familles», celles de la presse puis de la diplomatie, a évoqué ainsi la mise en place d'une communication institutionnelle selon les règles universelles. «Nous sommes en train de finaliser la stratégie de la communication institutionnelle», a-t-il dit, estimant qu'il y a un besoin de «mise à niveau» dans ce domaine car le citoyen a droit à une «information crédible». A une question sur «l'absence de l'Algérie sur la scène diplomatique», M. Messahel a affirmé que l'Algérie «ne s'est jamais désengagée», soulignant qu'il s'agit d'«une impression du fait de l'appartenance de l'Algérie à une région actuellement peu stable». Il a affirmé que l'Algérie est «présente au Sahel et dans la région et sa voix est audible et écoutée au niveau mondial», soulignant que plusieurs pays ont reconnu que «l'Algérie avait vu juste», de par ses positions lors des événements ayant secoué la région. Le ministre a rappelé également que l'Algérie avait mis en garde ses partenaires contre les dommages collatéraux qui allaient se produire après ces conflits. M. Messahel a rappelé aussi que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, recevait chaque semaine deux à trois envoyés spéciaux de différents pays pour écouter le point de vue de l'Algérie. Pour M. Messahel, il faut tenir compte des enjeux et de l'environnement immédiat dans lequel évolue l'Algérie, faisant allusion à la situation d'instabilité prévalant dans les pays voisins. Estimant que dans certains dossiers l'Algérie n'a probablement pas communiqué, il a fait observer qu'elle (l'Algérie) reste un «pays exportateur de la stabilité dans la région». Il a «promis» par ailleurs, en sa qualité de ministre de la Communication, de communiquer davantage, soulignant qu'«il n'y a pas de sujet tabou dans un monde de vérité». En ce sens, M. Messahel s'est engagé d'organiser des rencontres régulières avec la presse qu'il a exhortée à faire dans l'information «juste».