Malgré les efforts fournis par la commune de Béchar, alors que tous les acteurs (habitants, chefs d'associations de quartier) conviennent que ces types de caisses vertes en plastique nouvellement acquises déposées dans chaque quartier de la ville sont indispensables dans la lutte contre la grande précarité environnementale. On vit le paradoxe d'être aussi l'intellectuel qui doit lutter pour la propreté afin d'avoir une Algérie blanche par sa couleur synonyme de sagesse et de propreté durable. La culture de l'environnement citadin et rural n'a pas encore décollée. Nous faisons face à une inertie déconcertante. Et bien que nous soyons conscients des moyens techniques que tout le monde doit posséder chez soi, nous attendons de la part de nos représentants sociaux une prise en considération des difficultés que rencontre le secteur. Car ces mêmes acteurs ne sont pas consultés lors de la mise en place de dispositifs qui les concernent directement. Par ailleurs, certains chefs de quartier n'ont jamais incité les habitants sur le savoir-faire par des sensibilisations concernant l'hygiène des localités. Ces chefs de quartier ne sont pas visibles.