Un nouveau parcours du combattant tout aussi humiliant pour le citoyen est apparu ces deux dernières semaines. Il s'agit de celui du paiement des droits d'examen pour les candidats aux épreuves de fin de cycle des trois paliers scolaires, à savoir la cinquième, le brevet d'enseignement moyen et le baccalauréat. La joie et la fierté pour tout parent de régler les droits d'examen à l'agent comptable de l'Office national des examens et concours de son enfant candidat à un examen de fin d'année sont très vite écourtées lors du passage au bureau de poste. Hier, au niveau de tous les bureaux de poste de la wilaya de Tissemsilt, l'ambiance était particulière, puisque c'était l'entame des inscriptions aux épreuves d'examen tous cycles confondus. Du coup, les bureaux de poste étaient pris d'assaut par les usagers. Et pour cause, les candidats aux examens devront obligatoirement passer par le site Internet pour s'inscrire et ainsi relever le formulaire et ensuite verser la somme exigée via un mandat au niveau du bureau de poste. A l'instar des inscriptions au programme AADL, cette procédure obligatoire a fait le bonheur des gérants des cybercafés, mais cette fois-ci, les bureaux de poste ont reçu plus de liquidité pour parer momentanément à ce problème qui perdure depuis des années. Au niveau de la Recette principale, devenue la grande poste de Tissemsilt, l'empressement était sans précédent, au point que les retardataires venus à 9h30 n'ont pas pu accéder aux lieux. C'est le même constat au niveau de toutes les autres agences de la ville. Rappelons que les services de l'Office national des examens et concours a mis à la disposition des élèves un site internet (http:/ www.ins.onec.dz/ l'épreuve) pour inscrire leurs données personnelles, numéros de téléphone et électronique afin que les responsables de l'ONEC puissent les contacter directement en cas de problème, ce qui permettra d'améliorer la communication avec les élèves. Quant aux documents administratifs, ils seront remis par les directions des établissements à la Direction de l'éducation. Par ailleurs, nous avons appris que quelques établissements ont préféré prendre en charge les opérations d'inscription de leurs élèves pour éviter les erreurs de transcription qui peuvent être commises par ces derniers. D'autre part, les opérations d'inscription sont toujours en cours et prendront fin le 15 novembre prochain. Quant au coût d'inscription, il a été arrêté à 1 000 DA pour les élèves scolarisés et 2 000 DA pour les candidats libres. Du côté de l'ONEC, on prépare une rencontre qui s'inscrit dans le cadre de la préparation des examens pour la session de 2014, qui va connaître des changements et des améliorations en termes d'inscription et d'organisation. Selon des sources de la Direction de l'éducation, cette rencontre verra la présence d'enseignants de toutes les matières inscrites aux examens, les enseignants seront conviés à faire des propositions concernant le déroulement des examens. Les meilleures d'entre elles, apprend-on, seront présentées au niveau du ministère de l'Education. Dans le même contexte, plusieurs collèges ont entamé les séances d'information des élèves concernés par les examens sur les modalités d'inscription, qui seront effectuées cette année sur Internet. Habituellement, les élèves s'acquittaient des droits d'examen au niveau de leur établissements scolaire, ce qui réglait le problème des files d'attente devant les bureaux de poste et désengorgeait ainsi ces structures déjà dépassés par la forte concentration des usagers principalement pour les retraits d'argent. Il est plus qu'urgent pour le nouveau ministère du service public de se pencher sur ces contraintes quotidiennes du citoyen si la volonté des pouvoirs publics est réellement d'améliorer les prestations au niveau des administrations.