Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a réaffirmé, hier à Sidi Bel-Abbès, l'intention de son département à améliorer le secteur sur tous les plans. Selon le ministre, la question de la perturbation de médicaments ou des vaccins n'est plus posée. «Nous avons donné, mardi passé, des instructions aux directions de la santé et de la population (DSP) de toutes les wilayas pour se rapprocher de la Pharmacie centrale nationale ainsi que de l'Institut Pasteur et se munir des quotas de leurs wilayas respectives», a-t-il indiqué en marge de la visite officielle du Premier ministre à Sidi Bel-Abbès. Abdelmalek Boudiaf a, par ailleurs, indiqué que son département ministériel a l'intention de revoir l'organisation des hôpitaux publics dans le but de soigner l'image de ces derniers, et mettre fin au désordre et améliorer significativement l'accueil des patients. Pour ce faire, des formations ont été prévues au profit des paramédicaux, mais aussi des agents d'accueil. Il serait question également d'ouvrir des services d'urgence dans toutes les wilayas pour alléger la pression des hôpitaux des grandes villes. Ceci n'est pas tout. Le ministre de la Santé a fait savoir que la commission d'enquête chargée de faire un rapport sur l'état des lieux des hôpitaux publics rendra bientôt son travail. «La commission d'enquête va remettra son rapport dans les prochains délais, peut être dans sept ou dix jours», dira-t-il. Le rapport permettra alors de faire le point sur la situation du secteur public de la santé en soulevant tous les problèmes et les difficultés et en proposant les solutions adéquates. Le ministre ne s'est pas arrêté là. En effet, il rassure désormais sur la stabilité de son secteur, qui connaissait auparavant de nombreux mouvements de protestation et du mécontentement de la part du corps médical. Il a affirmé être toujours en contact avec les syndicats. D'ailleurs, des rencontres entre ces derniers et la tutelle, soutient-il, seront «incessamment tenues et en présence des médias pour des discussions en toute transparence».