Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, a affirmé, avant-hier à Alger, que 150 nouveaux postes budgétaires pour des enseignants hospitalo-universitaires ont été créés pour les facultés de médecine dont l'ouverture est prévue dans les wilayas de Béchar, Ouargla et Laghouat au titre de l'exercice 2013. M. Mebarki qui répondait à une question orale lors d'une session plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), a souligné que «des concours sont organisés actuellement pour le recrutement d'enseignants hospitalo-universitaires devant encadrer ces facultés». Il a souligné que la création des facultés de sciences médicales de Béchar, Ouargla et de Laghouat intervenait conformément aux orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ajoutant que des efforts sont déployés au niveau de chaque wilaya pour réunir toutes les conditions aux plans structurel, pédagogique et scientifique permettant de relancer la formation dans ces facultés dans de bonnes conditions. Le ministre a ajouté qu'une commission ministérielle a été dépêchée pour évaluer les structures de formation et proposer la création des services hospitalo-universitaires nécessaires à ces wilayas. Il a en outre rappelé que 4 arrêtés interministériels portant la création de structures hospitalières spécialisées dans les trois wilayas concernées avaient été promulgués le 8 août dernier. Ces facultés bénéficieront, a-t-il ajouté, de l'accompagnement des grandes facultés de médecine comme celles d'Alger, de Constantine et de Tlemcen à travers les nouvelles méthodes d'enseignement dont la vidéo-conférence. La qualité dans l'enseignement supérieur Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, a indiqué avant hier, à Alger que son secteur ambitionnait de promouvoir les performances de l'université algérienne en termes de formation, de recherche et de bonne gouvernance à travers l'installation d'une instance nationale d'évaluation et de garantie de la qualité. Le ministre qui répondait à un député de l'Assemblée populaire nationale (APN) lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales a précisé que «la démarche de la qualité initiée par le ministère se traduit par les actions menées ces dernières années en vue d'asseoir un système intégré de garantie de la qualité de l'enseignement supérieur dans la perspective de promouvoir les performances de l'université algérienne en termes de formation, de recherche et de bonne gouvernance à la hauteur des standards internationaux». Il a ajouté que cette démarche a été cristallisée en une instance nationale d'évaluation et de garantie de la qualité à tous les niveaux sous la supervision d'enseignants chercheurs qualifiés. Il s'agit, aussi, de créer une classification d'un système national référentiel et d'élaborer les références auxquelles doivent recourir les universités pour promouvoir les pratiques de bonne gouvernance, a poursuivi le ministre. Evoquant la classification des universités, le représentant du gouvernement a indiqué que les critères auxquels se réfèrent certaines institutions «émanent de la réalité des universités des pays développés et les résultats leur profitent souvent» soulignant que l'Algérie «a compris, à l'instar d'autres pays en voie de développement, toute l'importance de cette question et a commencé depuis des années à développer ses systèmes d'enseignement supérieur et de recherche scientifique en fonction des exigences de qualité requises sur le plan international». A cet effet, le secteur a pris des mesures règlementaires complémentaires pour évaluer les établissements universitaires en fonction de critères préalablement définis dont l'homologation des programmes et des cursus, la bonne gouvernance, l'indépendance, le corps des enseignants et l'utilisation des TIC, a encore expliqué le ministre. S'agissant de l'approche qualitative de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Mebarki a souligné que la qualité de la formation a été assurée par l'élargissement des infrastructures pédagogiques, la modernisation de leurs équipements et le développement continu des programmes. Cette démarche de promotion de la qualité a également concerné la restructuration des offres de formation et le développement des relations unissant l'université et les entreprises économiques outre la création d'un réseau complémentaire d'écoles préparatoires et d'écoles nationales supérieures destinées à relancer les pôles d'excellence. A une question sur l'application des standards réels du système LMD, M. Mebarki a précisé que l'adoption de ce système «tend essentiellement à promouvoir la qualité, garantir une dynamique des étudiants et améliorer la validité des diplômes universitaires au niveau international outre l'amélioration du recrutement des diplômés de l'enseignement supérieur».