Un observatoire du service public devrait être créé dans quelques mois ayant comme principale mission la proposition de réformes de ce service, a indiqué Mohamed El Ghazi, ministre auprès du Premier ministre chargé de la Réforme du service public. «On voudrait impliquer la société civile, notamment les usagers du service public dans la réforme de ce service. Nous voulons même aller plus loin à travers la création de l'observatoire du service public», a déclaré le ministre sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. M. El Ghazi a précisé que ce nouvel organisme devrait voir le jour en 2014 et aura pour mission principale de proposer des réformes du service public. «Cet Observatoire, qui ne sera pas constitué de fonctionnaires mais de citoyens issus du mouvement associatif, pourra faire appel à toutes les compétences nécessaires pour pouvoir proposer des réformes du service public et observer par la suite si le service réformé répond aux exigences du citoyen», a-t-il expliqué. La réforme du service public est une des préoccupations majeures du gouvernement actuel, a indiqué dimanche le ministre auprès du Premier ministre chargé de la Réforme du service public, Mohamed El Ghazi. «La réforme du service public est une des préoccupations majeures du gouvernement actuel. «Je m'en veux pour preuve la création du ministère dont je suis en charge et qui n'existait pas avant», a déclaré le ministre sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. «Il y a une volonté sincère et réelle du gouvernement de modifier l'image de l'administration aux yeux des citoyens qui en pâtissent très régulièrement du comportement négatif des fonctionnaires du service public», a-t-il relevé. M. El Ghazi a souligné que la réforme du service public était une volonté du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a donné à chaque fois des instructions pour essayer de réformer ce service et de l'adapter aux exigences modernes». Interrogé sur l'impact des mouvements de grève menés dans certains secteurs sur la qualité du service public, le ministre a rappelé que la grève était un droit reconnu par la Constitution. «Parfois, il y a des mouvements de grève qui dérapent pour aller vers des crispations», a-t-il regretté. Il a annoncé dans ce cadre avoir convenu avec le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd de tenir des assises autour du thème service public-syndicat, sans toutefois préciser la date.